FIEREMENTGAY

Un rassemblement contre l'homophobie est prévu à Charleville-Mézières, le samedi 05 juillet 2025.  Il se déroulera deux semaines après l'agression d'un homme portant un drapeau arc-en-ciel, lors de la Fête de la musique. "Ils voulaient faire disparaître un drapeau arc-en-ciel, mais leur agression n'aura fait que les faire se multiplier. Deux semaines après les violences commises par des brutes contre Yohann, un habitant de Charleville-Mézières ne demandant qu'à profiter de la Fête de la musique avec sa bannière, une réplique a lieu" expliquent les organisateurs. "Chez Josette", café-librairie engagé, dont Yohann est un membre, a appelé à un rassemblement au pied de la statue de Charles de Gonzague.  Le monument est dédié au premier prince d'Arches, fondateur de la ville. Le rassemblement donnera lieu à des prises de parole".  Le rendez-vous est fixé à 16 heures. "Lors de ce rassemblement, on va répondre à mon agression, mais ça ne s...

Sous les flashs des projecteurs, le "voguing" s’impose à Nairobi comme un acte de résistance queer.  Entre danse libératrice et menace d’une loi homophobe, la communauté LGBT célèbre sa fierté dans l’ombre. Pendant ce temps, les conservateurs durcissent la répression. Devant un public en liesse, un homme ouvre le bal. Il multiplie les mouvements acrobatiques, guidé par des rythmes électroniques. Des mouvements amples réalisés en position accroupie, debout et couchée. Des mouvements inspirés de ceux créés aux États-Unis dans les années 60 par la communauté LGBT noire et latino. Ensuite, certains défilent avec des pièces de vêtements d'une collection composée d'éléments dorés.  "Leur message : Sois libre, sois toi-même. La société te rattrapera" explique leur créateur queer. Ce genre de bal, où se pratique le voguing, se tient toujours dans des lieux privatisés et sécurisés.  Une participante explique que "la société kényane, essentiellement chrétienne et...

"Au départ, on n’y connaissait rien en textile". Lancée en 2017, "Cocorico" est une marque de vêtements qui se revendique 100% française. En 2025, elle affiche une progression de son chiffre d’affaires de 50% par rapport à 2024.  "Il devrait atteindre entre 20 et 25 millions d’euros d’ici à la fin de l’année" estime Arthur Charle , un des fondateurs de la marque. "Nous avons franchi une étape importante l’année dernière, puisque, avec plus de 700 000 pièces fabriquées, nous sommes passés premier fabricant de textile en France". Uniquement présente sur le Web depuis sa création, "Cocorico" va entrer en boutiques dès la fin de cette année. "À la faveur d’un partenariat signé avec un gros distributeur" annonce Arthur Charle. Il revient sur les clés du succès d’une marque qui réussit à allier "made in France et prix abordables". Extraits. "Q uand on évoque le made in France, on pense tout de suite à des prix élevés....

Samedi, Paris a vibré au rythme de la "Marche des Fiertés", événement emblématique de la communauté LGBT. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale. Dans l'immense foule, des militants, des familles, des gay-friendly et des simples curieux. Tous venaient célébrer la diversité et l’inclusion. Comme chaque année, le cortège était coloré, avec des drapeaux arc-en-ciel flottant dans le vent et des slogans. L’ambiance était, à la fois, festive et revendicative. De nombreux collectifs, associations et personnalités ont pris la parole pour dénoncer les discriminations persistantes, mais aussi pour célébrer les avancées obtenues au fil des années. Les participants ont rendu hommage aux victimes de violences et de haine anti-LGBT. Tout en appelant à la vigilance et à la mobilisation face aux résistances et aux régressions observées dans certaines régions du monde. Paris a rayonné grâce à d es chars décorés, des performances artistiques, des chorégraphies et...

Stands d’information et de sensibilisation en santé sexuelle, animations et séance de cinéma. Samedi, les activités étaient variées pour la première "Jungle Pride" organisée à Kourou par le collectif, "Kourou Queer". Plus de 200 personnes ont participé à l'événement. Toutes ont déambulé depuis le "Village des Fiertés" jusqu'à la pointe des Roches. Un char coloré a apporté l'ambiance festive. La journée s'est terminée avec la "Scène des Fiertés" et son DJ set. "En Guyane, la communauté LGBT n'est pas menacée, mais elle est très peu visible. C'est encore un gros tabou dans beaucoup de communautés et nous avons des jeunes en souffrance. Le taux de suicide chez les jeunes LGBT est plus important ici que dans l'Hexagone. Notre objectif est de nous donner de la visibilité, de permettre aux jeunes d'être fiers d'eux mêmes et de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls" explique  Yoann Gosse, président de ...

Ancien député de La France insoumise, François Ruffin prend ses marques en vue de l'élection présidentielle de 2027.  Samedi, il a lancé "Debout !", déclinaison nationale de son mouvement, "Picardie debout !". Avec ce nouveau parti, il espère participer à une compétition interne à la gauche, bien qu'aucune grande primaire n'ait été annoncée. Devant 200 militants et sympathisants, il a prévenu des différentes difficultés qui vont se présenter. "C'est l'Everest en tongs qu'on va plusieurs fois devoir monter. Mais, quand est-ce que ça a déjà été facile ? Quand est-ce que, pour la gauche, ça n'a pas été David contre Goliath ?". Dans la course à l'Élysée, François Ruffin veut être le représentant d'une "gauche qui pue un peu sous les bras", selon ses termes. Il entend s'adresser à la France des classes moyennes et populaires et dénoncer la mondialisation et les élites.  "Il y a un ressort psychologique che...

Pas de  sono diffusant de la techno. Pas de chars pour faire défiler les membres de la communauté LGBT. Samedi, la toute première "Marche des Fiertés" du département a misé sur les couleurs et la musique de la "Batala de Paulhaguet" et ses sonorités de samba et reggae. L'association LGBT, "Arcan", a été créée l'an dernier au Puy-en-Velay. "Pour défendre les droits des LGBT face à la montée des droites un peu partout en Europe" explique une membre de l'association. "Nous voulons montrer que l'on existe, qu'on est là.  C'est aussi une marche revendicative". "Je viens de commencer une transition de genre et mon médecin m'a dit d'aller à Saint-Étienne, Lyon ou Clermont-Ferrand, car il n'y a pas de médecin en Haute-Loire pour nous aider. Nos familles sont fières de nous. Elles ont envie que leurs proches soient libres d'être celles et ceux qu'ils veulent" explique un autre membre de ...

Il y a quelques semaines, Raphaël Glucksmann , député européen et candidat officiellement non déclaré à l'Élysée, imaginait la folle vie d'un président de la République. "La vie privée passée au scanner, le couple sous la pression des magazines people, la famille placée sous protection". Il était loin d'imaginer qu'il allait se retrouver sous le feu des projecteurs par la grâce de sa compagne, Léa Salamé . Après sa nomination au "20 heures" de France 2, c'est elle elle qui se retrouvait en une de "La Tribune Dimanche" le week-end passé. Pourtant, Raphaël Glucksmann présentait son "projet pour la France" le lendemain. Ainsi va la vie des "couples médiatiques". Comme la lune et le soleil, il y en a toujours un qui éclipse l'autre. Au jeu des liaisons dangereuses entre responsables politiques et journalistes, Léa Salamé a visiblement choisi d'appliquer la jurisprudence Christine Ockrent. Cette dernière a toujour...

Samedi, pas moins de 200 000 personnes ont défilé dans les rues de Budapest, à l'occasion de la "Marche des Fiertés". Ceci malgré l’interdiction du Premier ministre, Viktor Orban. " Nous estimons à 200 000 le nombre de personnes présentes. Il est difficile d’évaluer le nombre exact, car il n’y a jamais eu autant de monde à la Pride de Budapest" a déclaré Viktoria Radvanyi, organisatrice de l'évenement. De son côté, Gergely Karacsony, maire de Budapest, a salué une "mobilisation record". "Merci, Viktor Orban, d’avoir fait la promotion d’une société plus tolérante" a-t-il ironisé sur les réseaux sociaux. "Au lieu de marquer des points, le gouvernement a marqué un énorme but contre son camp en tentant d’empêcher l’événement aujourd’hui" explique Peter Magyar, opposant au pouvoir en place et en tête des intentions de votes pour les élections législatives du printemps 2026. "La liberté et l’amour ne peuvent être interdits ! Le m...

Samedi, le Stade Toulousain a décroché son troisième titre de "Champion de France" consécutif. Il l'a emporté en battant Bordeaux-Bègles 39-33, lors d'une finale longtemps indécise. Il y avait un parfum de revanche au Stade de France.  D’un côté, des Toulousains à la recherche d’un 24ème "Bouclier de Brennus".  De l’autre, Bordeaux-Bègles en quête de rachat un an après l’humiliation subie face à ces mêmes toulousains (59-3). Cette finale a tenu toutes ses promesses. Avec cet engagement et ce scénario, l'issue ne pouvait pas se terminer autrement qu'en prolongation. C'est là que Toulouse a fait la différence. Dominateur dans le premier acte, le Stade Toulousain a viré en tête à la pause (20-16). Cette première période a été intense. Durant, la seconde mi-temps, les Toulousains ont bénéficié de deux supériorités numériques. Pourtant, l’UBB n'a rien lâché. Après un passage à vide, le club a imposé une pression constante dans les dix dernières mi...

Samedi, le collectif, "Rainbowlution", a organisé la 4ème édition du "Pique niqueer". La communauté LGBT s'est retrouvée au Parc Brunelet de Nouméa autour d'un repas et d'activités ludiques.  L'occasion de mettre en lumière les difficultés que connaissent les LGBT. Des drapeaux hauts en couleur, à l'image de l'arc-en-ciel, ont pavoisé ce rendez-vous mélangeant pique-nique et communauté queer. En parallèle, les membres du collectif se sont confiés sur leurs expériences parfois difficiles. Comme les épisodes d'homophobie vécus par Félix. "J'ai vécu du harcèlement. Que ce soit à l'école primaire ou au collège. C'était compliqué, mais ce harcèlement a permis de m'armer. J'ai de la repartie, j'essaie de me défendre. J'ai confiance en moi.  J'ai l'impression que, maintenant, il y a plus d'interventions et de sensibilisations. Ça dépend des établissements". Jusqu'à l'année dernière, ce tr...

Jeudi, une douzaine de personnes s'est rassemblée jeudi sur la Civic Plaza de Fayetteville, en Caroline du Nord. Il s'agissait de dévoiler une plaque recouverte d'un drapeau arc-en-ciel. Elle a été érigée pour commémorer le "St. John's Place", l'un des premiers bars gays de la ville. Des élus municipaux et membres de la communauté LGBT ont pris la parole. Notamment, Teresa Turk, conseillère municipale, qui a bataillé pour l'installation de la stèle. Elle a commencé son discours en rappelant un dicton des années 70. " On a fait du chemin, ma chérie, souviens-toi bien. Je dirais que ça résume Fayetteville et le monde entier. D'une poignée de manifestants sur Dixon Street dans les années 70 et 80 à plus de 35 000 invités. Ils vont débarquer dans notre belle ville ce week-end. On a vraiment fait du chemin". En effet, la célébration de la nouvelle plaque coïncidait avec la "NWA Pride", festival LGBT. Richard Gathright, directeur de c...

"Les personnes bisexuelles et pansexuelles ont, comme particularité, d’être à la croisée de plusieurs mondes. Leur invisibilisation ne les protège pas des différentes formes de violences. Bien au contraire, elle les y expose davantage". C'est le constat de " SOS Homophobie" dans son rapport 2025 sur les LGBTIphobies. D’après l’association, ces violences se manifestent surtout par du rejet, de l’ignorance, des insultes et du harcèlement. "Ce qui revient souvent, c’est que c’est une mode, une phase, que les bis sont des gens qui ne savent pas choisir et qui, globalement, ont le feu au cul" résume Floralie Resa, militante bisexuelle. Et dans la communauté LGBT, ce n’est pas toujours plus simple que dans la société en général. "Pour les femmes, l’idée reçue qui revient, c’est que les femmes bisexuelles instrumentalisent les lesbiennes pour se donner un petit frisson, un genre queer ou que c’est seulement sexuel". Les hommes bisexuels font face au...

Ombrelles, drapeaux, éventails, couleur arc-en-ciel bien sûr, étaient de mises, samedi, à Fougères. Vers 14 heures, quelque 300 personnes étaient réunies pour la troisième édition de la "Marche des Fiertés". Le cortège a traversé le centre-ville. "Pour défendre l’inclusion des personnes LGBT, mais aussi racisées" explique Frédérique Noël, bénévole à "SOS Homophobie". Au premier rang de la foule, Ludo, habitant de Fougères, participe à sa deuxième édition. "J’ai dû choisir entre la Marche de Fougères ou celle de Paris, là où vit mon copain ! Je trouvais important d’être ici". C’est aussi dans cet intérêt de dynamique LGBT au sein des petites villes que Raphaël est venu parader à Fougères. "Il y a trois semaines, j’étais à la Pride de Rennes. Aujourd’hui, ça me paraissait normal de venir ici. Je suis originaire de Vitré, où il n’y a pas encore de marche organisée. Pourtant, c’est important de montrer qu’on existe, qu’on ne se résigne pas. Malg...

"Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu’il n’y aura pas de dissolution". C'est ce qu'a déclaré Marine Le Pen en ouvrant, à l’Assemblée ,ationale, une "convention de l’Union nationale" regroupant des parlementaires nationaux et européens de l’alliance RN-UDR. Soit presque un an, jour pour jour, après le premier tour des dernières élections législatives. "Ne procrastinez pas !" a-t-elle lancé, samedi, pour inciter les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales. Y compris à la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en réponse "à l’affaissement parlementaire du gouvernement". Marine Le Pen a revendiqué une "victoire stratégique avec la dislocation du bloc central, unissant les groupes de l’ancienne majorité et LR, qui ne semble plus obéir à aucune direction". De son côté, Éric Ciotti , patron de l’UDR, a lancé un appel aux électeurs et militants de son ancien parti, LR : ...

Vendredi, la Cour suprême a donné raison à des parents d’élèves qui revendiquaient, au nom de la liberté religieuse, le droit de retirer leurs enfants de la classe, quand des livres abordent des thèmes LGBT. Les six juges conservateurs ont estimé qu’ils avaient raison.  À l’inverse des trois magistrats progressistes. La Cour a considéré que " priver des parents d’élèves de la possibilité de ne pas exposer leurs enfants aux thèmes LGBT+ en cours est une atteinte inconstitutionnelle à leur liberté de culte et interfère de manière substantielle avec le développement religieux des enfants". Immédiatement, Donald Trump a réagi. "C’est une formidable victoire pour les parents, qui avaient perdu le contrôle des écoles et de leurs enfants". Ce sont des parents d’élèves d’écoles publiques du Maryland, près de Washington, qui sont à l'origine cette affaire. En 2002, ils avaient contesté l’introduction, dans le cursus des écoles maternelles et primaires, de livres visant à...