Au lendemain d'une troisième nuit de violences urbaines, un peu partout en France, Élisabeth Borne a réuni plusieurs ministres. Ils doivent faire face à la pression de la droite et de l'extrême-droite, qui réclament l'instauration de l'état d'urgence. À gauche, Alexis Corbière, député LFI, voit dans les violences, "un résultat prévisible, après des années de mépris social". Selon Sandrine Rousseau, députée EELV, "à force de tendre de la société, elle explose". Bâtiments publics dégradés, magasins pillés, véhicules incendiés... Ce matin, de nombreuses villes se sont réveillées avec les stigmates d'une nouvelle nuit de violences. La troisième depuis la mort de Nahel, tué par un policier. La Première ministre a dénoncé "des actes insupportables et inexcusables". Cette nuit, les forces de l'ordre ont procédé à 667 interpellations. Présent à Aubervilliers, en Seine Saint-Denis, où une douzaine de bus a été incendiée, Clément Beaune