FIEREMENTGAY

Le "Centre LGBT" de Perpignan a sélectionné une série de longs-métrages pour la 9ème édition de son festival.  Il revient du 29 septembre au 19 octobre 2025 à Perpignan et ses alentours. "Et Alors ? !" a été crée il y a bientôt dix ans. Aujourd'hui, outre Perpignan, il s’étend dans tout le département pour aller à la rencontre de nouveaux spectateurs.  Il se déclare "ouvert à tout le monde". Cette année, Prades, Rivesaltes, Céret et Port-Vendres sont les nouveaux lieux choisis par les organisateurs pour participer à l'événement. "Il nous a semblé important d’aller vers des populations qui ne peuvent peut-être pas aller jusqu’à nous" explique Jacques Verdier, responsable du festival. Cette année, une soirée de huit courts-métrages sera proposée. Avec une sélection très variée : d’un gangster new-yorkais à un officier en Afrique de l’ouest, en passant par une drag-queen dans Paris.  Cinq avant-premières, présentées au dernier "Festival...

C'est à Papeete, dans une ruelle mythique pour la communauté LGBT, que l'association, "Cousins, Cousines", de Tahiti vient d'ouvrir son nouveau local. Le "Fare te Aroha". Pour Karel Luciani, président de l'association, "l'objectif, c'est vraiment l'entraide et l'accompagnement". Des membres de l'association seront présents pour écouter et aider ceux qui en ont besoin. Avec l'appui de professionnels, comme des psychologues et des infirmières. Aujourd'hui encore, la discrimination pousse des jeunes de la communauté LGBT à quitter leur foyer. "On a des témoignages de jeunes qui sont à la rue et qui sont obligés de se prostituer dès l'âge de 14-15 ans pour subvenir à leurs besoins. Certains jeunes sont aussi victimes de violences au sein de leur famille, parce qu'ils sont différents. Cela les pousse à avoir des idées suicidaires. Tout ça est insupportable et dans cette nouvelle maison, on pourra s'en...

Une bonne nouvelle qui fait du bien ! "Aujourd’hui, la couche d’ozone guérit". Annonce d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, hier. Il s’est réjoui du rétablissement confirmé de cette barrière protectrice, qui filtre les rayons ultraviolets provenant du Soleil. Selon l'OMM, "Organisation Météorologique Mondiale", le trou dans la couche d’ozone, au-dessus de l’Antarctique, était plus petit en 2024 que ces dernières années. Il est appelé à disparaître dans les prochaines décennies.  "La couche d’ozone stratosphérique devrait retrouver ses valeurs des années 80 d’ici au milieu de ce siècle. C'est une nouvelle scientifique encourageante pour la santé des populations et de la planète" explique l'OMM. En effet, une exposition excessive aux UV peut provoquer des cancers de la peau, altérer le système immunitaire, augmenter les risques de cataracte et même endommager l’ADN des êtres vivants.  Une meilleure protection permet aussi...

C'est une mobilisation d'ampleur qui est attendue jeudi. Soit huit jours après le mouvement citoyen, "Bloquons tout".  Les syndicats espèrent s'appuyer sur les près de 200 000 manifestants descendus dans la rue la semaine dernière pour élargir cette base. À quoi faut-il s'attendre ce jeudi ? Philippe Tabarot,  ministre des Transports démissionnaire, prévoit "une journée noire".  Les appels à la grève se sont multipliés dans différents secteurs des transports. Dans la branche ferroviaire, quatre syndicats ont lancé un appel à la grève.  En plus de faire "reculer le pouvoir" sur les propositions de budget, ils veulent "stopper les processus de mise en concurrence, garantir l'avenir et le développement du fret public et des augmentations salariales". À la RATP, les quatre principaux syndicats appellent aussi à une mobilisation massive.  Dans le secteur aérien, le principal syndicat des contrôleurs n'appelle plus à l'arrêt...

Samedi, les rues de Limoges se sont couvertes de couleurs arc-en-ciel. Pour la quatrième année consécutive, la "Marche des Fiertés" a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Avec la volonté d'affirmer leur droit à vivre pleinement dans un contexte marqué par la recrudescence des violences LGBTphobes. Derrière la fête et les paillettes, les slogans rappelaient la gravité du moment. "Notre but, c’est de pouvoir vivre et arrêter de survivre" lance Urazoria, drag-queen, devant une foule déterminée à se faire entendre. "On donne l’impression de célébrer, mais c’est avant tout une manifestation politique" ajoute Kléopatre, autre drag-queen. Cette édition 2025 portait le slogan, "Touche pas à mon genre", choisi pour dénoncer la montée des discours hostiles aux personnes transgenres. "L’élection de Donald Trump et ses politiques anti-trans ont eu un impact jusque chez nous" constate Nicolas Gilles, président du "Centre LGBT" d...

Après le suicide de Caroline Grandjean, directrice d'école d'un petit village du Cantal victime de harcèlement lesbophobe, des LGBT ont décidé de prendre la parole. Principalement, pour évoquer les difficultés de vivre leur sexualité en milieu rural.  Elles témoignent du manque de représentation et du besoin d'exister dans l'espace public pour favoriser leur acceptation. "Les menaces de mort que Caroline Grandjean a subies, ce sont des témoignages qu'on reçoit aussi à l'association de la part de personnes queer, qui vivent en ruralité" témoigne Hugo, trésorier de "Queers des champs", en Occitanie.  Toutefois, c'est un constat qui ne constitue pas une généralité sur l'acceptation des LGBT dans les campagnes.  Les actes commis contre la communauté LGBt sont principalement recensés dans les grandes villes. "Il y a un présupposé selon lequel il y aurait plus de LGBTphobies à la campagne, mais j'ai été victime de plus de lesbophob...

Demain samedi, Limoges va accueillir sa 4ème "Marche des Fiertés". Elle s'élancera depuis la place de la République. Selon les organisateurs, le rendez-vous a pour but de donner à voir tous ce que le Limousin compte de "queer". "En se montrant, on normalise notre existence dans un monde qui la diabolise sans cesse. Quand je sors de chez moi, au quotidien, je sais que je deviens une cible. Par cette marche, on demande juste le respect, tels que nous sommes, avec notre exubérance. On n’est pas des monstres !" explique Urazoria, drag-queen qui sera présente. Cette année, elle sera habillée en noir. "En hommage à tous ceux qui tombent et qui sont tombés, parce qu’ils étaient queer comme moi. L’expérience de vie d’une personne trans racisée, comme moi, c’est 35 ans !". "À l’origine, la Pride est une révolte, il ne faut pas l’oublier. Et nous sommes toujours marginalisés au quotidien. Le vote à l’extrême droite augmente. Il y a une recrudescen...

Organisée par l’association, "Qui nous aime nous suive", la troisième "Marche des Fiertés" du Vignoble nantais s’est tenue samedi dernier. Plus de 700 personnes y ont participé à Clisson. De prime abord, elle ressemblait aux autres Gay Pride. Mais, au-delà de l’ambiance festive, un message fort voulu par les organisateurs. Cette année, ils ont décidé de faire évoluer l’événement. Le programme des festivités a été enrichi. Avec un véritable village associatif, entre autres. Il est resté ouvert de 12 heures à 16 heures et a attiré 400 personnes. " Le village est vraiment agréable. Ça apporte quelque chose en plus. Pour celles et ceux qui n’ont pas forcément envie de participer à la marche, c’est une bonne alternative. Ils peuvent quand même venir profiter des animations" explique  Elyo, qui a déjà connu les deux rendez-vous des années passées. Sur place, les visiteurs ont pu découvrir les stands de plusieurs structures locales engagées, ainsi que  le "P...

Le blocage a débuté aux aurores.   Dès 6 heures, ce matin, plusieurs axes stratégiques ont été visés par les manifestants de "Bloquons tout". À 10 heures, près de 200 interpellations avaient déjà eu lieu. Dont 132 dans l'agglomération parisienne.  Quelque 150 actions ont été identifiées, dont des blocages ou barrages routiers. La CGT, qui soutient le mouvement, a recensé 715 opérations de grève dans les entreprises. Vers 7 heures du matin, à la porte de Montreuil, à Paris, il était impossible de traverser le rond-point.  Les policiers ont dispersé une centaine de manifestants avec du gaz lacrymogène.  D'autres militants ont tenté de bloquer le périphérique parisien en y jetant des poubelles et des cagettes.  Vers 10 heures, une foule de manifestants s'est dirigée vers la gare du Nord, afin de perturber le trafic. Des affrontements avec la police sont toujours en cours. À Poitiers, dans la Vienne, les manifestants ont bloqué l'autoroute A10 dans les deux sens. ...

Lettres anonymes, intrusions dans leur maison, voitures et portes gravées d’insultes… Pendant six mois, entre 2024 et 2025, un couple homosexuel a été harcelé à Lairoux. En fin de semaine dernière, l’enquête a été classée sans suite par le parquet.  Aucun suspect n’a pu être identifié.  Les deux hommes craignent que de nouveaux faits ne surviennent. Depuis l’automne 2024, ils ont déposé plainte à quatre reprises. Le maire de la commune a été alerté. Une enquête avait été confiée à la brigade de recherches de Fontenay-le-Comte. "À chaque fois, les gendarmes ont été super. Ils sont venus constater, relever des empreintes" confie le couple. Cependant, faute de suspect identifié, la procédure veut que l'affaire soit classée sans suite. Une nouvelle qui inquiète le couple homosexuel. "On se dit que c’est forcément quelqu’un qui nous connaît et qui connaît nos habitudes. Ils sont entrés chez nous, quand nous n’étions pas là. Ils ont fait des références à nos professions...

Comment le mouvement, "Bloquons tout le 10 septembre", va-t-il se traduire sur le terrain ?  Depuis quelques jours, des rassemblements se tiennent localement pour tenter d'organiser la mobilisation. Malgré tout, il est très difficile de prévoir l'ampleur des actions qui vont être menées. Voici quelques informations concernant cette mobilisation. L'ampleur du mouvement demeure floue.  Les renseignements territoriaux ont établi une estimation à 100 000 particpants. Des chiffres à prendre avec précaution dans la mesure où l'organisation de cette journée est décentralisée, mouvante et en cours de construction.  Toutefois, les projets seraient de bloquer des axes routiers et des sites stratégiques, comme des dépôts pétroliers, des facultés, des aéroports ou encore des voies ferroviaires". D'autre part, des assemblées populaires, des rassemblements sur des rond-points sont également envisagés. Certains manifestants pourraient viser des centres commerciaux, ...

Vendredi soir, un hommage et un appel aux autorités étaient organisés. "Ministère mortifère, lesbiennes en colère". Tel était le slogan principal. Ce rassemblement était organisé en mémoire de Caroline Grandjean, harcelée pour son homosexualité, qui s’est suicidée lundi. Et pour pousser l’Éducation nationale à mieux protéger les professeurs LGBT. " L’école a suicidé Caroline". "La lesbophobie tue". C'est ce qu'on pouvait lire sur les pancartes. Environ 200 personnes étaient présentes. Les associations LGBT dénoncent un "manque évident de soutien, d’accompagnement et de protection des institutions face à la lesbophobie et les attaques LGBTphobes en général". "On estime qu’un double effet systémique a frappé. D’abord la lesbophobie qu’on a laissée courir, alors qu’on aurait pu l’endiguer. Ensuite, le rôle de l’Éducation nationale qui a laissé Caroline Grandjean dans sa détresse" explique Julia Torlet de "SOS homophobie"....

Vendredi, dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux, Pierre-Yves Cadalen , député LFI, a "confirmé" son homosexualité. Par la force des choses. En effet, il a expliqué qu'une des personnes victimes d’une agression homophobe, il y a une semaine, est son conjoint. Le s amedi 30 août 2025, lors d’une collecte de fournitures scolaires, à Brest, deux individus cagoulés ont agressé quatre militants de La France Insoumise. Une agression attribuée à l’extrême droite par le député. La permanence du parquet a été avisée de l’agression  par le commissariat de Brest, qui a été saisi d'une enquête pour "violences aggravées". Pierre-Yves Cadalen détaille explique que "l’un des quatre militants agressés est mon compagnon. Les quatre misérables petits fascistes, qui s’en sont pris à eux, se sont particulièrement acharnés sur sa personne.  Je ne néglige pas le caractère politique et homophobe de l’agression. Des personnes assez stupides et haineuses pour s...

Un drame pour réveiller les consciences.   À Paris ou en province, plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont appelé à manifester devant les rectorats ou le ministère de l’Éducation nationale.  Un appel qui fait suite au suicide d’une directrice d’école du Cantal, victime de harcèlement homophobe. Une affaire qui met en lumière le sentiment de solitude trop souvent ressenti par les enseignants LGBT face à de multiples formes de violences. "Tous les personnels LGBT de l’enseignement se sont sentis heurtés par l’histoire de notre collègue. Les moqueries et insultes, on les connaît" affirme Alexis Guitton, membre du collectif "Éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire et universitaire". "Le principal problème, c’est que l’Éducation nationale ne prévoit rien pour les profs LGBT. On est dans un système où on essaie de faire des efforts pour les élèves, mais on ne pense pas du tout à eux" dénonce Julia Torlet, porte-parole de "SOS Hom...

L’Italie vient de perdre un génie de l’esthétique, qui révolutionna l’allure de ses contemporains. Giorgio Armani est mort, aujourd'hui, à l'âge de 91 ans. Il laisse derrière lui un empire de mode et une immense fortune. Jusqu’à la fin de ses jours, Giorgio Armani a entretenu la distance essentielle à une existence superflue.  Une manière de se protéger. Il naît le 11 juillet 1934 à Plaisance, dans le nord de l’Italie. Lorsqu’il débute en tant que styliste indépendant, en 1970, Giorgio Armani a déjà passé neuf ans auprès de Nino Cerruti à apprendre les bases de la mode. En 1974, il crée sa marque de prêt-à-porter, épaulé par Sergio Galeotti, son compagnon architecte dont le décès, à 40 ans, en 1985, le laissa inconsolable.  Quarante ans plus tard, il révélait que le seul regret de sa vie était "que Sergio ne puisse voir ce qu’Armani est devenu". La première collection masculine "Armani" est immédiatement remarquée.  L’un des modèles présente une veste déstr...

En hommage à Sami, Frantz, Abdellah et Amir, assassinés à Choisy-le-Roi cet été, le "Front d’Action Gay Strasbourg" appelle à un rassemblement ce jeudi à 18 heures, devant le Tribunal judiciaire de Srtasbourg.  Le collectif entend dénoncer les crimes homophobes et commémorer les victimes de ce quadruple homicide.  Le 13 août 2025, c’est proche d'un lieu de rencontres homosexuelles que les corps ont été retrouvés dans la Seine. Il est établi que l’assassinat de Frantz, âgé de 48 ans, est lié à son homosexualité.  Les enquêtes pour les trois autres victimes vont aussi dans cette direction. "Arrêtez de nous tuer, de nous violer, de nous agresser" martèle Laurent Vasquez, membre de FAGS.  "Il ne s’agira pas seulement d’une commémoration, mais de la dénonciation d’une oppression systémique, l’homophobie, qui nous tue toujours". L'association veut mettre l’accent sur les guet-apens homophobes, qui piègent les homosexuels. Dans un communiqué, elle exige, ...

La 4ème Gay Pride de Pau doit se tenir le samedi 27 septembre prochain. Pour défendre les minorités sexuelles et de genre. Sauf que... Des dissensions ont éclaté au sein des organisateurs. "Nous faisons face à une crise interne majeure, à l’issue de laquelle un groupe de huit personnes, sur quinze à vingt membres actifs, ont créé leur propre association en franchissant plusieurs limites légales" explique Michaëlla Clapisson, présidente du "Centre LGBT" Sud-Aquitaine. Selon elle, "les dissidents, en créant l’association, Arcolan-Pau Béarn, en juin dernier, ont parasité le nom de l’association historique et détourné les coordonnées de ses militants. Dans une attitude illégale et agressive qui a semé la confusion parmi les membres". Toujours selon la présidente, la situation irait jusqu’à menacer la Gay Pride 2025. En effet, les deux entités revendiquent sont organisation. Du côté de la nouvelle association, on revendique être "les organisateurs historiq...

Elle n’a pas choisi cette date au hasard.   Après plusieurs tentatives, la directrice de l'école de Moussages s’est suicidée, hier, jour de rentrée scolaire.  Depuis plusieurs années, Caroline Grandjean était victime d’un corbeau en raison de son homosexualité. La directrice de 42 ans, en arrêt maladie depuis l’année dernière, aurait sauté d’une falaise et fait une chute d’une trentaine de mètres à proximité d' Anglards-de-Salers,  où elle vivait. Le harcèlement, dont elle faisait l’objet, avait commencé le 13 décembre 2023, lorsqu’elle avait trouvé "Sale gouine" inscrit sur le mur de son établissement scolaire. Le 7 mars 2024, un nouveau graffiti la vise : "gouine = pédophile". D’autres messages homophobes ont également été déposés dans la boîte aux lettres de l'école. Caroline Grandjean avait porté plainte à cinq reprises. Une enquête avait été ouverte, sans que l’auteur de ce harcèlement ne soit retrouvé. Thierry Pajot, secrétaire général du "Syn...

En ce 1er septembre 2025, c'est la rentrée des classes. C'est aussi une série de changements impactant le quotidien des Français.  De la retraite progressive aux règles du don du sang, en passant par l’interdiction des téléphones dans les collèges et l’évolution des prix du gaz, voiici ce qui se met en place aujourd'hui. Bonne nouvelle pour les seniors. À partir de ce jour, la retraite progressive s’ouvre dès 60 ans. Ce dispositif permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de sa pension.  Les conditions restent strictes. Il faut avoir validé au moins 150 trimestres, soit 37,5 années, tous régimes de base confondus, exercer une activité réduite entre 40% et 80% d’un temps complet et obtenir "l’accord – indispensable de l’employeur". Ce système offre donc une transition plus souple entre vie active et retraite pleine. Tout en permettant de continuer à cotiser pour améliorer ses droits. Les règles du don du sang évoluent. Les délais d’exclusion...