De plus en plus, des responsables gouvernementaux, en Égypte, Irak, Jordanie, Liban et Tunisie, prennent les LGBT pour cible en exploitant leurs données sur les réseaux sociaux. C'est ce que dénonce l'ONG, "Human Rights Watch", dans un rapport paru cette semaine. Ahmed Benchemsi , représentant de l'ONG au Moyen-Orient et Afrique du Nord, fait un état des lieux. Extraits. " Il y a des pratiques récurrentes dans le monde arabe. Par exemple, en Égypte, des membres de la police créent des faux profils sur des applications de rencontre gay, comme Grindr, et se font passer pour des personnes gays. Ils entrent en contact avec des personnes gays, mettent des mois à gagner la confiance de l’interlocuteur et, une fois que c’est fait, lui donnent rendez-vous. Une fois que la personne arrive sur place, elle se retrouve piégée par des policiers. Ensuite, on ouvre son téléphone, on envoie des messages à ses contacts de manière à les piéger eux aussi. C’est un cercle infe