Articles

Affichage des articles associés au libellé SEXUALITÉ

04/09 ▒ SEXUALITÉ ▒ Oubliez les performances ! Pensez à vous !

Image
"Bonne année ! Bonne santé !". Lors des vœux de nouvel an, ce type de souhaits revient souvent.  Mais, derrière le mot "santé", rares sont ceux qui pense à la santé "sexuelle". Cette dernière joue pourtant un rôle primordial dans notre bien-être.  Pas d'affolement !  Il  ne s’agit pas de faire l’amour quinze fois par semaine ou de pousser toujours plus loin les limites des fantasmes.  Aujourd'hui, c'est la "Journée mondiale de la Santé Sexuelle". L'occasion de définir : être en bonne santé sexuelle. L’OMS, "Organisation Mondiale de la Santé", la définit comme "un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social, en lien avec la sexualité". "Il s’agit de la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violence". La capacité à être en bonne santé sexuelle dépendrait donc beaucoup du milieu dans lequel on vit. Elle ne se résume...

24/04 ▒ SEXUALITÉ ▒ Et si l'épanouissement passait par le "couple ouvert"...

Image
"Je n'aime pas tellement l'idée d'être en couple exclusif". Avec Emy, sa compagne, Melissa forme un "couple ouvert". Une alternative au couple exclusif traditionnel. Dans le cas présent, les relations sexuelles extraconjugales sont consenties.  Melissa ne regrette pas ce choix. "Jamais je ne me suis sentie aussi épanouie dans une relation amoureuse". Le cas des deux jeunes femmes n'est pas isolé. Historiquement ancrées dans la culture française, les relations libres existaient déjà à l'époque des mariages arrangés dans les milieux bourgeois et libertins.  L'essor du mariage d'amour, qui établit un lien entre sexualité et conjugalité, a désavoué ce principe. "Ce qui s'avère particulièrement intéressant, c'est qu'avec la révolution culturelle et sexuelle contemporaine, insufflée par le mouvement #MeToo, nous observons une réhabilitation significative de cette pratique" explique François Kraus, directeur du pô...

31/03 ▒ LIRE ▒ "Une forte évolution de jeunes qui ne s'identifient pas à l'hétérosexualité".

Image
20 janvier 1975 : "L'Express" publie un sondage exclusif intitulé : "L'homosexualité est-elle un fléau social ?". 40% des personnes interrogées estiment que c'est le cas. 42% des sondés déclarent que l'homosexualité est une maladie que l'on doit guérir. 22% estiment que l'homosexualité est une perversion que l'on doit combattre. Seuls 24% considèrent que c'est une manière acceptable de vivre sa sexualité. En 2023, 69% des femmes et 56% des hommes, âgés de 18 à 89 ans, considèrent que l'homosexualité est "une sexualité comme les autres". Cette évolution de l'acceptabilité a créé un environnement favorable à l'expression de sa sexualité. Même si les actes homophobes restent à des niveaux préoccupants. Toutefois, la vision de la sexualité a changé. "La sexualité qui vient" montre que la proportion de jeunes s'identifiant à des minorités sexuelles a "fortement progressé entre 2006 et 2023". Wi...

17/03 ▒ SEXUALITÉ ▒ Être une "bête de sexe" après 50 ans ? Et pourquoi pas...

Image
Paris, rive gauche, un dimanche soir de mars. Tandis que les familles dînent, quelques parents audacieux se faufilent discrètement place de la Contrescarpe, dans le Vème arrondissement. Trépignant comme des ados, ils s'agglutinent dans un théâtres, où Julia Palombe, danseuse en bas résille, talons hauts et gouaille assumée, les attend de pied ferme. Elle ne se contente plus de faire le show. Elle veut les faire parler.  C'est le concept de son spectacle. Les spectateurs partagent leurs fantasmes. Julia Palombe les commente et les incite à les concrétiser.  Parmi les confessions du soir, on entend aprler des "soirées mousse du cap d'Agde", du "baiser avec drogues et sans capote comme les soixante-huitards", "s'envoyer en l'air avec un routier", "retrouver l'activité sexuelle de ses 30 ans". Une soirée qui libère les rires, comme la parole, ainsi qu'une certaine nostalgie chez quelques spectateurs plus âgés.  Et pourtant...

31/01 ▒ SEXUALITÉ ▒ "Il y a d’abord cette idée masculino-toxique".

Image
"Les problèmes d’érection, c’est un cercle vicieux. Plus ça arrive, plus tu as peur que ça arrive et plus ça arrive". De ses 23 à ses 26 ans, Antoine a vécu des années d’errance face à ses troubles érectiles.  Son jeune âge amplifie sa honte. Ce qui l’empêche de consulter un médecin.  Selon lui, "avoir ce genre de problèmes, c’est un truc de vieux". Pour lui, tout a commencé par des "pannes avec des rencontres d’un soir". "Au fur et à mesure, à chaque fois que j’étais avec une fille, j’y pensais de plus en plus, jusqu’à ne plus penser qu’à ça. Ça a empiré, parce que je me mettais la pression". Il avait "l’impression que ce n’était pas normal à mon âge". "Je me disais que si, à 23 ans, j’avais des problèmes, comment ce serait à 40 ou 50 ans ?". Contrairement à ce qu'on pourrait penser, son cas n'est pas rare. " Depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes consultent pour ce type de problème" confirme...

27/01 ▒ SEXUALITÉ ▒ L'éjaculation précoce : plus fréquente qu'on ne le pense...

Image
En matière de sexe, s'il y a bien un sujet tabou chez les hommes, c'est l'éjaculation précoce. Tant redouté, ce trouble peut empoisonner le quotidien de nombreuses personnes. Au point de donner des complexes dévastateurs. Un sentiment de honte peut parfois entraîner de sérieux blocages. Dans certains cas extrêmes, l'éjaculation précoce peut conduire à tirer un trait sur la sexualité. Contrairement à certaines idées reçues, le fait de jouir prématurément n'est pas une rareté.  On estime qu'environ 30% des hommes seraient insatisfaits de la durée de leur rapport sexuel. La cause serait une éjaculation trop rapide. Éric Huygue, chirurgien-urologue, définit l'éjaculation précoce en faisant la distinction entre le trouble en lui-même et le ressenti. "L’éjaculation précoce indique juste qu’elle intervient tôt et celle prématurée signifie que cela arrive plus vite que ce que la personne souhaite. Cette dernière notion est donc un peu plus subjective et c’est l...

23/01 ▒ ÉDUCATION ▒ La ministre présente une nouvelle version de l'éducation sexuelle...

Image
C'est un texte corrigé et mieux adapté à l’âge des élèves et à leur vie quotidienne. Avec l'arrivée d' Élisabeth Borne au ministère de l'Éducation, le "programme d’éducation à la vie affective relationnelle et à la sexualité" a été revu. Il s'agit donc de la troisième version de ce programme, que la ministre souhaite adopter rapidement.  Ce sera le premier sujet évoqué en "Conseil Supérieur de l'Éducation" qui se tiendra mercredi prochain. Le programme sera présenté aux syndicats et associations de parents. Quelques modifications ont donc été apportées. "Le programme sera obligatoire de la maternelle au lycée, mais sans se substituer au rôle des parents et des familles des élèves". Le terme "identité de genre" est beaucoup moins cité. La "théorie du genre" n'apparaît plus. L'asexualité n'est plus abordée. Pour le reste, on trouve des sujets, tels que lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ...

02/12 ▒ POLITIQUE ▒ Ambiance tendue au sein du ministère...

Image
Le futur programme nommé, "Éducation à la Vie Affective et Sexuelle", suscite des tensions au sein même du ministère de l’Éducation nationale. Mercredi, lors d’une intervention au Sénat, Alexandre Portier , ministre délégué chargé de la réussite scolaire, a accusé le projet d’introduire "une prétendue théorie du genre dans les écoles. Aussitôt, Anne Genetet , ministre de l’Éducation nationale, a fermement démenti. Tout en rappelant "l’urgence de déployer ce programme attendu de longue date pour permettre aux enseignants formés de le dispenser dès cette année". Alexandre Portier a exprimé des réserves majeures. Proche de la droite conservatrice, il a dénoncé "la supposée inclusion de concepts liés à l’identité de genre". Il a plaidé pour "une stricte supervision des intervenants, afin d’éviter tout militantisme, ainsi qu’une adaptation des contenus à l’âge des élèves". "Je m’engagerai personnellement pour que la théorie du genre ne trouv...

29/11 ▒ ÉDUCATION ▒ "Programme très clair, progressif, adapté à tous les âges".

Image
Hier, en marge d'un déplacement dans le Nord, Anne Genetet , ministre de l'Éducation, a déclaré que "la théorie du genre n'existe pas. Elle n'existe pas non plus dans le programme d'éducation à la vie sexuelle". Programme qui n'a pas encore été officialisé, mais fait déjà l'objet de critiques. "Ce programme, je le pilote. La ligne de ce programme, c'est la ligne du ministère. Il n'y a pas de théorie du genre dans ce programme" a-elle souligné. Et de poursuivre. " Ce programme est très clair, progressif, adapté à tous les âges. Il permet d'apprendre des notions fondamentales comme le respect, comme le consentement, savoir dire non, ce que c'est qu'une fille, ce que c'est qu'un garçon". La "théorie du genre" est l'expression utilisée par une frange conservatrice de la société, qui s'inquiète des études et enseignements ouvrant à une perception nuancée des différences entre les sexes. L...

26/11 ▒ SEXUALITÉ ▒ Et vous, vous assumez vos fantasmes sexuels ?

Image
C'est une étude inédite qui vient d'être publiée. Elle montre que 86% des hommes admettent avoir des fantasmes sexuels. Le chiffre est de 65% pour les femmes. En outre, 70% des hommes y pensent très souvent. Seuls 40% des femmes interrogées sont dans ce cas. Outre leur goût prononcé pour certaines positions sexuelles "hot", les hommes rêvent essentiellement d’avoir une relation sexuelle avec des inconnus. 38% aimeraient faire l'amour dans des lieux insolites. Les femmes sont 41% dans le même cas. 33% des hommes et 25% des femmes fantasment sur les "partouzes". Les jeux de rôle, ainsi que le recours à des accessoires, sont également cités par 27% des hommes et 25% des femmes. Selon l'étude, 58% des personnes interrogées ont déjà réalisé un de leurs fantasmes. La grande majorité déclare ne pas avoir été "déçue". En outre, 65% des hommes déclarent avoir des fantasmes influencés par la pornographie. 33% des femmes l'admettent aussi. D'a...

25/11 ▒ SEXUALITÉ ▒ Les séniors aussi aiment le sexe !

Image
"Je n'ai jamais eu un si bel et fort orgasme comme celui de ce matin. Tous les jours, c'est de mieux en mieux". À 70 ans, Régine file le parfait amour avec son mari et n'a jamais été aussi épanouie sexuellement. "On a des pratiques sans tabou et complètement décalées, qu'on n'aurait jamais osées quand on était plus jeunes. On arrive à complètement lâcher prise et, avec l'âge, nous connaissons nos corps et arrivons à pleinement se faire jouir l'un comme l'autre". La sexualité des aînés est l'un des tabous les plus persistants de nos sociétés. Dans l'imaginaire collectif, les séniors deviendraient subitement asexuels.  Pourtant, la vie sexuelle se prolonge bel et bien à des âges avancés. Voire très avancés.  "Et elle se diversifie" souligne Caroline Moreau, médecin épidémiologiste et coresponsable de la toute récente enquête sur les comportements sexuels des Français. Pour la première fois, on a mesuré l'activité s...

25/11 ▒ SOCIÉTÉ ▒ Afficher le consentement partout...

Image
Un petit message sur une boîte et c’est toute une culture qui change.  C’est l’espoir de l’association, "Sexe & Consentement" et de Marie-Charlotte Garin, députée écologiste. Sous l’impulsion de l’association, qui milite pour faire naître "une culture du consentement", la chaîne de boutiques "Passage du désir" a inscrit un message sur toutes les boîtes de ses sextoys. Exemple : "Tous les actes intimes doivent être basés sur le consentement mutuel. Assurez-vous de l’accord de votre partenaire pour tout rapport ou pratique particulière". La députée souhaite voir ce principe se généraliser. "Pour rendre le message obligatoire, un simple décret est nécessaire" affirme celle qui pousse désormais auprès des ministères concernés. " Ce serait à l’image de la société qu’on est en train de bâtir pour les jeunes générations. On leur apprend qu’ils peuvent dire oui, qu’ils peuvent dire non, que leur corps leur appartient. Ce changement cul...

19/11 ▒ SOCIÉTÉ ▒ "Autorité et pouvoir, les mécanismes de domination sont les mêmes".

Image
Un rapport publié lundi appelle à "hausser le ton face au fléau trop longtemps ignoré des violences sexistes et sexuelles sous relation d’autorité ou de pouvoir dans l’ensemble des secteurs". Sont visés, le sport, la culture et la politique.  "Sept ans après #metoo, force est de constater la persistance des faits de violences sexistes et sexuelles sous relation d’autorité ou de pouvoir" souligne ce rapport publié suite à une mission d'enquête lancée au printemps dernier. "On parle ici d’un sujet qui peut potentiellement toutes et tous nous concerner. Autorité et pouvoir, ça peut paraître de grands mots, mais, en réalité, que ce soit la star mondialement connue ou simplement le maire d’un village ou encore le chef d’un service hospitalier, peu importe le contexte, les mécanismes de domination sont les mêmes" expliquent les responsables de ce rapport. "Trop souvent, les hommes qui ont un ascendant par leur hiérarchie ou par leur pouvoir sont dans un...

13/11 ▒ SEXUALITÉ ▒ Partenaires multiples, masturbation, bisexualité...

Image
Une enquête, qui paraît ce mercredi, note "un paradoxe contemporain de la sexualité en France". Avec des Français qui ont plus de partenaires, plus de pratiques diverses et une sexualité numérique grandissante. Dans le même temps, l'étude observe une baisse de certains indicateurs d'activité sexuelle. Cette enquête est l'aboutissement d'un travail de cinq années de collecte de données. Premier enseignement : l'âge du premier rapport sexuel augmente légèrement depuis 2019. En 2023, il atteint l'âge médian de 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes.  Cet âge avait diminué de près de trois ans entre le début des années 1960 et les années 2000. Autre donnée : la hausse du nombre de partenaires sexuels.  Les femmes de 18-69 ans déclarent avoir, en moyenne, 7,9 partenaires au cours d'une vie. Les hommes déclarent 16,4 partenaires en moyenne. Sur les douze derniers mois, 25% des femmes déclarent avoir eu plusieurs partenaires. Pour les hommes...