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Dans le multiplex des affaires à la tête des grandes fédérations sportives, revoici le football ! Lundi, le rapport provisoire de la mission d’audit sur la Fédération Française de Football a été transmis aux dirigeants de l’instance, dont le président, Noël Le Graët, et la directrice générale, Florence Hardouin. Selon les premiers éléments,  la mission juge que "Noël Le Graët ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français". "En raison de son comportement, de ses déclarations envers les femmes, mais aussi de ses déclarations publiques et des défaillances de la gouvernance de la FFF". Quant à Florence Hardouin, actuellement mise à pied, la mission retient qu'elle "s’intéresse peu à certains domaines, comme le foot amateur et la formation. Elle ne cherche pas à améliorer ses compétences dans ce domaine". Tous deux ont désormais dix jours pour répondre aux accusations. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Spo

Officiellement, Marc Ouellet a démissionné pour "raison d’âge". Le cardinal, qui occupe l’une des fonctions les plus importantes du gouvernement du Vatican, est accusé d’agression sexuelle. "Le pape François a accepté la renonciation, en raison de la limite d’âge, de son éminence, le cardinal Marc Ouellet" indique le communiqué du Vatican. En août 2022, le cardinal de 78 ans a été accusé d’attouchements inappropriés sur une stagiaire, entre 2008 et 2010, lorsqu’il était archevêque de Québec. Marc Ouellet avait nié "fermement" ces accusations. Il s'était fit prêt à participer à un procès pour prouver son innocence.  Le pape François avait alors considéré qu’il n’y avait "pas d’éléments suffisants pour ouvrir une enquête religieuse dans ce dossier". En outre, Marc Ouellet avait porter plainte pour "diffamation" contre la femme l’accusant d’agression sexuelle. Hier, le diocèse du Québec a révélé l’existence d’une seconde plainte visan

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Cette loi avait eu pour effet pervers de faire sortir de prison certains condamnés, en réduisant leurs peines. Après plusieurs semaines de controverse, le gouvernement a annoncé qu’il allait modifier sa législation sur les violences sexuelles. "Dans les prochains jours, nous présenterons un projet de réforme, qui apportera une réponse et une solution à ces effets indésirables que nous ne voulons évidemment pas voir se répéter à l’avenir" a déclaré Pilar Alegria, ministre de l’Éducation. "Logiquement, ce que nous avons envisagé, c’est que la formule, pour corriger ponctuellement ces effets indésirables, prenne la forme d’une augmentation des peines pour les délinquants sexuels". Surnommée, "Seul un oui est un oui", la loi contre les violences sexuelles, entrée en vigueur le 7 octobre 2022, a introduit l’obligation de "consentement sexuel explicite". Une promesse faite par le gouvernement après un viol collectif qui avait indigné le pays. Le texte

À la veille du mouvement de grève contre la réforme des retraites, le gouvernement n'est pas aussi serein qu'il veut bien le dire. En effet, un document, émanant des Renseignements Territoriaux, prévoit autant, voire plus de monde que le 19 janvier dernier. Il met en garde contre une possible radicalisation du mouvement.  De quoi inquiéter l’exécutif. Les manifestants seront-ils plus nombreux que la dernière fois ? "Un million à 1,2 million de personnes, dont 70 000 à 100 000 à Paris, devraient participer aux 240 rassemblements organisés dans l’Hexagone" indique le document. Une forte affluence est attendue à Toulouse, Nantes, Marseille, Lyon, Valence. Y compris dans les villes moyennes. Plus que la hausse des manifestants, les fortes perturbations et les blocages, c’est un point particulier qui inquiète l'Élysée et Matignon. Il s’agit de la possible radicalisation du mouvement. Toujours d'après le document des  Renseignements Territoriaux, " 1 000 à 1 20

C'est l'une conséquence de la récente loi pour lutter contre le harcèlement scolaire.  Elle date de mars 2022. Quatre enfants, âgés de 13 ans, vont être jugés après le suicide de Lucas, jeune garçon victime de ha rcèlement homophobe. Désormais, pour "harcèlement scolaire, ayant entraîné le suicide", la peine est de dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. Suite au suicide de Lucas, u ne plainte a été déposée. Aussitôt, la machine judiciaire se met en action. Audition des collégiens, analyse des téléphones portables, des réseaux sociaux, etc... L'enquête établit que "le harcèlement a pu participer au passage à l’acte suicidaire du jeune Lucas".  D'ores et déjà, l'avocate d'un des collégiens, présumé innocent comme les trois autres, indique que son client ne reconnaît pas avoir harcelé Lucas. "Un juge a été saisi, le juge des enfants, pour apprécier la situation et, notamment, regarder si des faits de harcèlement peuvent être repro

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Ancien pilier des All Blacks, Campbell Johnstone vient de faire son coming-out. Il est le premier joueur de l’équipe nationale de rugby à révéler son homosexualité. À la télévision neo-zélandaise, le pilier de 43 ans a expliqué avoir fait son coming-out auprès de sa famille et de ses amis proches, avant de le faire publiquement. "Si je peux être le premier All Black à révéler son homosexualité et empêcher la stigmatisation autour de ces questions, cela peut aider d’autres personnes. Tout le monde saura qu’il y a en un parmi les All Blacks" a déclaré Campbell, qui a joué, en France, au sein du "Biarritz Olympique". "Ce pourrait être l’une des dernières pièces du puzzle de l’acceptation du public pour le sport néo-zélandais. Ce pourrait être une pièce essentielle, qui permettrait à chacun de passer à autre chose" a-t-il ajouté. Immédiatement, l'équipe des All Blacks a salué sa prise de parole publique en mentionnant son numéro de joueur de l’équipe nati

Aujourd'hui âgé de 24 ans, Adrien a été victime d'agressions homophobes au collège. Il dénonce le manque d'accompagnement des professionnels de l'Éducation nationale. Adrien se rémémore des "passages à tabac, des coups de poing dans le visage, dans le ventre". Le suicide de Lucas, adolescent homosexuel de 13 ans, a ravivé, pour lui comme pour de nombreuses personnes LGBT, le souvenir de ses années difficiles. Dès son entrée en 6ème, Adrien est harcelé.  "J'étais plutôt gringalet, pas sportif et avec un côté artistique.  Je n'étais même pas encore conscient de mon homosexualité, mais on m'a tout de suite collé une étiquette". Les insultes sont quotidiennes. Quand il ne s'agit pas de violences physiques.  "On m'a craché dessus, jeté des choses à la figure, poussé dans les escaliers. On m'empêchait d'entrer dans le vestiaire des garçons. Plusieurs fois, dans la cour, dans les escaliers ou sur le terrain, on a aussi baiss

Une suspension du projet et un examen urgent des pratiques en vigueur. Hier, l’exécutif écossais a annoncé l’interruption des transferts de personnes transgenres violentes vers des prisons pour femmes. Cette décision intervient après que deux cas emblématiques, qui ont créé de vives réactions. Keith Brown, ministre de la Justice, a dit espérer que "les mesures annoncées rassureront quant à la capacité de l’administration pénitentiaire à assurer la sécurité de toutes les personnes détenues". "Nous ne devons aucunement laisser s’installer l’idée que les femmes trans représenteraient une menace inhérente pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs, qui sont un risque pour les femmes" a-t-il expliqué. "Comme tout groupe dans la société, un petit nombre de femmes transgenres commettra des infractions et sera incarcéré.  Les personnes transgenres représentent 0,2% de la population carcérale écossaise". Cette décision vient après l'affaire "Tiffany Sc

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Lutter pour l’égalité des droits et obligations envers les personnes, contre l’exclusion et la discrimination. Prévenir des risques sanitaires. Valoriser la reconnaissance LGBT. Organiser des sorties culturelles. Créer du lien social. Voici les objectifs de "LGBT and Friends", association née le 6 juin 2014, à Serris, à l’initiative de Franck Brollier. "En 2013, on m’avait confié l’administration de la page Facebook, Val d’Europe-LGBT. Je trouvais dommage que cette page n’ait pas de lien avec une structure dans la vraie vie. Donc, j’ai ouvert l’association". Désormais, Franck Brollier est aussi adjoint au maire, chargé de la vie associative, de la vie des quartiers, de l’animation et de la communication, à Serris. À cette occasion, il a cédé la présidence de l'association à Bruno Canella. "J'ai découvert LGBT and Friends pour sortir un peu de chez moi et rencontrer du monde. Aujourd’hui, l’association regroupe une cinquantaine d’adhérents" souligne

"Associations et collectifs LGBT et alliés soutiennent Shanna Banana et Brandy Snap, artistes drag toulousaines, qui font face à des attaques ignobles, de la part de l’extrême droite, sur l’espace public et sur les réseaux sociaux". C'est ainsi que débute le communiqué de la "Ligue des Droits de l’Homme" de Toulouse. "Nous les soutenons et nous soutenons leur démarche pédagogique et artistique de sensibilisation au bien vivre ensemble et à l’acceptation de toutes les différences auprès de tout public, dont les plus jeunes, à travers des lectures d’ouvrages adaptés". Tout a commencé avec l’annonce d’un atelier de lecture destiné aux enfants âgés de 3 à 6 ans. Initialement prévu le 18 février prochain, cet atelier devait être animé par Shanna Banan et Brandy Snap, deux artistes drag queen toulousaines. Un événement très rapidement décrié par "Furie française", groupuscule identitaire d’extrême droite. Parlant de "propagande politique payée

Systématiser les testings sur les discriminations à l’emploi, élaborer des outils avec les plateformes numériques et les influenceurs, rendre possible un mandat d’arrêt. C'est aujourd'hui que le gouvernement dévoile son plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. Ce plan 2023-2026 prévoit une série de mesures, qui touche différents secteurs. De l’éducation à l’emploi, en passant par la justice ou le sport. "Depuis plus de 5 ans, nous combattons toutes les haines et traquons toutes les discriminations" assure Élisabeth Borne. "Ce plan doit permettre de mieux nommer et de mieux mesurer ces phénomènes, de mieux éduquer et former, de mieux sanctionner les auteurs de propos ou d’actes inacceptables et, enfin, de toujours mieux accompagner les victimes". La Première ministre, dont le père, juif, a été déporté, puis a mis fin à ses jours quand elle avait 11 ans, prévoit notamment "l’organisation d’une visite d’his

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Entre Pierre-Emmanuel Barré et "C L'hebdo", c'est déjà la rupture ! Trois semaines seulement après son arrivée sur France 5, le samedi soir, l'humoriste a choisi de mettre fin à sa participation à l'émission. C'est hier, dans la journée, que Pierre-Emmanuel Barré a fait part, à la surprise des équipes, qu'il se serait pas là pour les répétitions. "Je ne serai pas en plateau. Ni ce soir, ni les suivants. On m'a demandé d'enlever trop de choses dans ma chronique pour que ce soit acceptable de mon côté et France Télévisions ne souhaite donc pas qu'elle soit diffusée" a-t-il expliqué. "Ce n'est pas possible pour moi de travailler pour eux et pour eux de travailler avec moi. Un petit air de déjà-vu".  En 2017, Pierre-Emmanuel Barré avait quitté France Inter, après le refus de la station de diffuser l'un de ses sketchs. Sa décision de quitter "C L'hebdo" intervient après une semaine mouvementée pour lui.

Le Conseil Scientifique de la DILCRAH, "Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT" n'existe plus. Dissolution survenue après une polémique sur des questions de transidentité et de liberté d’expression. "Un immense gâchis". "Une issue inévitable". "Le résultat d’une ambiance extrêmement malsaine". "L’épilogue d’un spectacle lamentable". Les commentaires ne manquent pas suite à cette  dissolution. Le Conseil Scientifique de la DILCRAH avait été créé en 2016. Le but était d'apporter un éclairage scientifique, tout en sélectionnant et accompagnant les travaux de recherche financés par la délégation interministérielle.  Présidé Smaïn Laacher, sociologue, le Conseil Scientifique réunissait des intellectuels, des chercheurs et des universitaires, spécialisés dans la recherche sur l’antisémitisme et le racisme. En 2019, il s’est ouvert à des chercheurs travaillant sur l'homopho

Vendredi, les autorités sanitaires américaines ont proposé un nouvel assouplissement des restrictions encadrant, depuis les années 80 et le début de l'épidémie de Sida, les dons de sang des homosexuels et bisexuels. Actuellement, ces derniers doivent s'abstenir d'avoir des relations sexuelles pendant trois mois, s'ils veulent donner leur sang. Et ce, même s'ils sont en couple de façon exclusive. Les nouvelles mesures proposées par l'Agence Américaine des Médicaments mettraient fin à cette période d'abstinence de 90 jours. Elle serait remplacée par une évaluation individuelle du risque pour chaque donneur.  Alors que l'épidémie de Sida faisait des ravages dans les années 80, l'instance avait imposé une interdiction totale de don de sang aux homosexuels et bisexuels, afin d'éviter la propagation du virus. Sous les nouvelles directives, les donneurs devront remplir un questionnaire et indiquer s'ils ont eu de nouveaux partenaires sexuels au cour

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C’était le 17 mai 2013.   C’est à cette date que la loi sur le mariage homosexuel était adoptée. Elle faisait de la France le 9ème pays européen à approuver cette union. Une loi qui ouvrait de nouveaux droits aux couples de même sexe, dont le mariage, l’adoption et la succession. Près de 10 ans plus tard, 2 365 unions homosexuelles ont été célébrées à Paris.  La capitale est la ville qui marie le plus de couples homexuels en France.  En 2022, 601 couples se sont mariés à Paris. Pour fêter les 10 ans de cette avancée des droits LGBT, la Ville de Paris organisera une journée exceptionnelle.  Le 17 mai 2023, une grande conférence internationale se déroulera à l’Hôtel de Ville.  Le thème en sera : "Le mariage pour tous, 10 ans après : en France et dans le monde, où en est-on ?". Un évènement qui réunira des couples homosexuels, des militants associatifs et des personnalités politiques françaises et internationales.  À l’issue de cette conférence aura lieu la cérémonie de remise d

À la veille du début de l’examen du projet de réforme des retraites en commission, à l’Assemblée nationale, Élisabeth Borne affiche sa fermeté.  "Le report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans n’est plus négociable" affirme la Première ministre. "La retraite à 64 ans et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation de la réforme Touraine se feront.  C’est le compromis que nous avons proposé, après avoir entendu les organisations patronales et syndicales, après avoir échangé avec les différents groupes parlementaires. C’est nécessaire pour assurer l’équilibre du système". Et Élisabeth Borne d'insister. "Si on n’avait qu’un seul paramètre, alors ça ne serait pas 43 ans de cotisation et 64 ans pour pouvoir partir à la retraite, ça pourrait être 45 ans de durée de cotisation. Ce qui nous semble impossible de demander aux Français". Celà étant, elle se dit ouverte à une discussion sur "une meilleure utilisation des trimestres éd