23/01 ▒ ÉDUCATION ▒ La ministre présente une nouvelle version de l'éducation sexuelle...
C'est un texte corrigé et mieux adapté à l’âge des élèves et à leur vie quotidienne.
Avec l'arrivée d'Élisabeth Borne au ministère de l'Éducation, le "programme d’éducation à la vie affective relationnelle et à la sexualité" a été revu.
Il s'agit donc de la troisième version de ce programme, que la ministre souhaite adopter rapidement.
Ce sera le premier sujet évoqué en "Conseil Supérieur de l'Éducation" qui se tiendra mercredi prochain.
Le programme sera présenté aux syndicats et associations de parents.
Quelques modifications ont donc été apportées.
"Le programme sera obligatoire de la maternelle au lycée, mais sans se substituer au rôle des parents et des familles des élèves".
Le terme "identité de genre" est beaucoup moins cité.
La "théorie du genre" n'apparaît plus.
L'asexualité n'est plus abordée.
Pour le reste, on trouve des sujets, tels que lutte contre les violences sexistes et sexuelles, lutte contre les effets de la pornographie et contre la prostitution précoce, apprentissage du consentement, prévention de l’inceste et risques de réseaux sociaux.
Selon le ministère, ce programme vise à aborder toutes les notions très tôt, mais de manière adaptée à l'âge de l'élève.
Les parents seront prévenus en amont des dates auxquelles auront lieu les trois séances obligatoires par an.
Les professeurs en auront la responsabilité première.
Ils pourront se faire accompagner par des partenaires extérieurs agréés.
En maternelle, les enfants apprendront à connaître leur corps et à aborder la notion d'intimité.
À partir de 4 ans, on leur apprendra à savoir qu'il existe des comportements interdits et ce, même avec un adulte de confiance.
En élémentaire, la notion d'intimité occupera une place plus importante.
Les élèves apprendront comment la protéger.
Ils aborderont la diversité des sentiments, les liens familiaux, les relations égalitaires et le fait qu'on peut aimer qui on veut.
À partir du CM1, la puberté sera abordée, ainsi que le harcèlement scolaire.
En CM2, les enfants apprendront ce que sont les règles et qu'elles ne doivent pas être l'objet de moqueries.
Ils seront alertés sur les risques d'Internet et des réseaux sociaux.
Les élèves de 6ème apprendront à vivre les changements de leurs corps et de leurs relations.
En 5ème le terme, "identité de genre", disparaît et est remplacé par le mot, "genre".
Les élèves seront invités à réfléchir aux discriminations de sexe, de genre et d’orientation sexuelle.
En 4ème, les collégiens étudieront des représentations de la sexualité dans l’espace public.
Ils apprendront où et comment s’informer pour bénéficier de dépistages ou d’une prise en charge médicale en matière de santé sexuelle.
En 3ème, la notion de pornographie sera abordée.
Idem pour l'importance du consentement et du désir.
D'autres thèmes, comme la soumission chimique, le droit à l'avortement et l'histoire de la dépénalisation de l'homosexualité, seront aussi enseignés.
Enfin, au lycée, on expliquera aux élèves que les différences biologiques entre les femmes et hommes ne déterminent pas les expressions, les comportements et les rôles attribués aux genres.
Élisabeth Borne veut que ce nouveau programme soit mis en place dès la rentrée de septembre 2025.
Commentaires
Enregistrer un commentaire