22|02 ➯ CINÉMA ➯ "Entre 7 et 18 ans, j’ai appris à aimer mon père et ma mère".

En 2023, on aurait pu croire que Steven Spielberg avait tout dit et tout montré. 

"The Fabelmans" prouve le contraire.

Le film, qui sort en salles aujourd'hui, est une autobiographie bouleversante et drôle.

Un véritable cri d’amour au cinéma, car les Fabelmans et Sammy, le jeune héros, sont des représentations de la famille du réalisateur et de ses rapports avec elle.

Si Steven Spielberg n’a plus à prouver qu’il est un grand cinéaste, il parvient encore à surprendre par l’intensité des émotions qu’il fait ressentir. 

Dans "The Fabelmans", il partage son enfance et son adolescence, qui n’ont pas été faciles.

Entre antisémitisme et rapports compliqués entre ses parents.

"C’est pendant cette période, entre 7 et 18 ans, que j’ai appris à aimer mon père et ma mère. Non seulement comme des parents, mais aussi en tant qu’êtres humains" explique le réalisateur.

De fait, le spectateur s’approprie les émois, les joies et les colères du futur cinéaste, avec lequel il emprunte un douloureux chemin vers l’âge adulte. 

Que ce soit face à ses proches ou derrière sa caméra Super 8, l’alter ego de Steven Spielberg laisse s’épanouir sa sensiblité créatrice. 

Et ce dernier ne cache, ni les failles, ni les défauts, de cette famille. 

C’est même quand il évoque ces derniers que résonne le plus profondément son amour pour les siens.

"The Fabelmans" permet de comprendre comment Steven est devenu Spielberg. 

Est-ce parce que ses films sont si ancrés dans nos vies, qu’ils sont partie intégrante de notre inconscient collectif ? 

Toujours est-il qu'en regardant "The Fabelmans", le spectateur a l’impression de faire partie de sa famille.

Et provoque l’envie de se replonger dans la filmographie se Steven Spielberg.

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