17/09 ▒ CLIMAT ▒ Du positif pour l'humanité...

Une bonne nouvelle qui fait du bien !

"Aujourd’hui, la couche d’ozone guérit".

Annonce d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, hier.

Il s’est réjoui du rétablissement confirmé de cette barrière protectrice, qui filtre les rayons ultraviolets provenant du Soleil.

Selon l'OMM, "Organisation Météorologique Mondiale", le trou dans la couche d’ozone, au-dessus de l’Antarctique, était plus petit en 2024 que ces dernières années.

Il est appelé à disparaître dans les prochaines décennies. 

"La couche d’ozone stratosphérique devrait retrouver ses valeurs des années 80 d’ici au milieu de ce siècle. C'est une nouvelle scientifique encourageante pour la santé des populations et de la planète" explique l'OMM.

En effet, une exposition excessive aux UV peut provoquer des cancers de la peau, altérer le système immunitaire, augmenter les risques de cataracte et même endommager l’ADN des êtres vivants. 

Une meilleure protection permet aussi de réduire la dégradation des écosystèmes sur Terre.

"Cette avancée nous rappelle que, lorsque les nations tiennent compte des avertissements de la science, des progrès sont possibles" a déclaré Antonio Guterres. 

Au milieu des années 70, les aérosols et les réfrigérateurs ont été identifiés comme principaux responsables de l’amincissement de la couche d’ozone.

De quoi créer chaque année des trous, dont un particulièrement vaste au-dessus de l’Antarctique.

Selon l’OMM, "le faible niveau d’appauvrissement de la couche d’ozone, observé en 2024, est en partie dû à des facteurs atmosphériques naturels".

Toutefois, elle considère que "la tendance positive observée sur le long terme reflète le succès de l’action internationale".

Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique réapparaît tous les printemps. 

"Si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique. On peut prévoir 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde" conclut l'ONU.