Suite à la Commission Mixte Paritaire, l’exécutif a fait passer la loi Immigration. Depuis, le gouvernement fait face à une crise majeure. Plusieurs dizaines de députés de la majorité se sont désolidarisées du texte. À l’échelle locale aussi, le texte fait grincer des dents. D'ores et déjà, trente-deux départements ont décidé de ne pas appliquer le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Certaines villes ont fait de même. Emboîtant le pas au Lot et à la Seine-Saint-Denis, premiers à avoir ouvert la fronde, les départements gérés par des exécutifs de gauche rejettent la "préférence nationale" prévue, selon eux, par la loi adoptée mardi. Les départements qui font sécession sont la Gironde, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne, les Landes, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, la Dordogne, la Charente, la Nièvre, la Meurthe-et-Moselle, l’Aude, l’Hérault, le Gers...