26/11 ▒ MONACO ▒ Il met son veto à l'avortement...
Pas de légalisation de l'Interruption Volontaire de Grossesse en vue.
Alors que l'autorisation, sous conditions, a été votée par le Conseil national de la principauté en mai dernier, Albert de Monaco a mis son veto à cette loi.
"J’ai demandé d’informer le Conseil national qu’il ne sera pas donné suite à sa proposition de loi. Le cadre actuel respecte ce que nous sommes au regard de la place qu’occupe la religion catholique dans notre pays tout en garantissant un accompagnement sûr et plus humain" a-t-il déclaré.
Le catholicisme est religion d'État à Monaco.
"Je comprends la sensibilité de ce sujet, l’émotion qu’il peut soulever et le souvenir douloureux qu’il peut évoquer pour certaines personnes. Il sera envisagé de nouvelles mesures d'accompagnement".
Adoptée le 19 mai 2025, la proposition de loi prévoyait d'autoriser l'avortement jusqu'à douze semaines et d’abaisser à 15 ans l’âge du consentement parental.
La principauté de Monaco est l'un des derniers États d'Europe à interdire l'avortement.
Avec Malte et la Pologne.
"Nous sommes en retard" estime Béatrice Fresko-Rolfo, présidente de la "Commission des Droits de la famille et de l'Egalité" à Monaco.
Si les femmes qui recourent à l'IVG ne risquent pas de sanctions pénales, les médecins n'ont pas le droit de le pratiquer et s'exposent à des poursuites pénales.

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