22/10 ▒ CINÉMA ▒ "Bruce parle une langue que tout le monde comprend".
Jeremy Allen White a déjà impressionné les spectateurs de la série, "The Bear".
Il a même reçu un "Golden Globe" pour ce rôle de patron d’un restaurant de Chicago.
Il est tout aussi crédible dans le rôle du "Boss".
Dans "Bruce Springsteen : Deliver Me From Nowhere" de Scott Cooper, il montre la trajectoire du musicien à un moment clé de sa carrière.
Celui où il a écrit son album, "Nebraska".
"Bruce Springsteen évoque des émotions par lesquelles on est tous plus ou moins passé" explique Scott Cooper.
"On a tous connu la douleur, la joie et le désespoir. Bruce parle une langue que tout le monde comprend pour décrire une palette de sentiments très variés".
C'est pourquoi il a décidé de se plonger dans la vie du musicien au début des années 80, quand il peine à accepter sa célébrité et les contraintes qui en découlent.
Le film montre comment Bruce Sprinsgteen est parvenu à imposer sa vision avec un album jugé peu commercial par ses producteurs, alors qu’il allait devenir un énorme succès.
Le chanteur, ancien enfant battu par son père et dépressif chronique, apprend à affronter ses démons.
Jeremy Allen White lui donne une vibrante d’humanité.
« J’ai aussi voulu faire ce film pour évoquer la dépression et encourager les gens à demander de l’aide, car on ne peut pas s’en tirer seul" insiste Scott Cooper.
"Il me semblait important de montrer que, si Bruce Springsteen a connu ce genre de malaise et s’en est sorti, cela veut dire que tout le monde en a la possibilité, à condition de se soigner".
Ce message positif apporte une dimension supplémentaire au film.
Film qu'on peut voir même si on ne connaît pas, ou peu, la musique de Bruce Springsteen.
"Le film parle de ce que ressent ce jeune homme espérant trouver l’apaisement en rentrant de tournée" analyse Jeremy Allen White.
Il dévoile ses questionnements et le chaos auxquels il doit faire face".
Le comédien donne une sensibilité puissante à sa prestation en faisant totalement oublier son modèle.
"Les hommes américains de cette génération ne voulaient pas admettre ce type de maux, parce qu’ils craignaient que ce soit considéré comme de la faiblesse. Ce qui était inacceptable dans certains coins des États-Unis".
Bruce Springsteen a adoubé cette description d'une période compliquée de sa vie.
"Il a vu le film une dizaine de fois" souligne Scott Copper.
"Je suis heureux de dire qu’il l’a trouvé juste et honnête. Il m’a dit l’avoir plus apprécié que ce qu’il imaginait au départ".
C’est même Bruce Springsteen qui a encouragé Jeremy Allen White à regarder le long métrage, alors que ce dernier supportait mal l’idée de se voir à l’écran.
"Bruce l’a vu bien avant moi et me disait régulièrement que je devrais le regarder. Il trouvait que Scott avait fait du bon boulot et que j’étais excellent dans son rôle" conclut le comédien.

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