20/10 ▒ JUSTICE ▒ Pas de corps, pas de preuves, mais condamné...
Coupable, même en l’absence de corps.
Vendredi, la cour d’assises du Tarn a condamné Cédric Jubillar à trente années de réclusion criminelle.
Le faisceau d’indices réuni par l’accusation a convaincu le jury que c'est bien lui qui a tué sa femme, Delphine, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
À l’issue d’un mois de procès, Cédric Jubillar a donc retrouver sa cellule du quartier d’isolement de la prison de Seysses, près de Toulouse.
Les lunettes cassées, la voiture qui a bougé dans la nuit, le témoignage de Louis, le fils aîné du couple, le récit d’un divorce mal vécu par le mari et la découverte de l’existence d’un amant, ont donc emporté la conviction des jurés.
Malgré les plaidoiries de la défense dénonçant l’absence d’indice matériel concret, les lacunes et le parti pris de l’enquête de gendarmerie.
Dans ce procès, le doute n'a pas profité à l’accusé.
Les avocats de Cédric Jubillar ont annoncé faire appel de cette condamnation.
Les mêmes protagonistes et les mêmes témoins vont donc se retrouver dans un tribunal dans un an environ.
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