17/10 ▒ SANTÉ ▒ En finir avec le tabou du bien-être sexuel...

C'est une idée qui fait souvent peur.

Échanger avec son médecin sur son orientation sexuelle peut sembler délicat.

Pourtant, ça peut avoir une influence positive sur une santé sexuelle mieux comprise et mieux suivie. 

Gianpaolo Furgiuele, sexologue, rappelle régulièrement les bons réflexes à avoir.

Souvent perçu comme un sujet très intime, évoquer son orientation sexuelle avec son médecin reste pourtant un acte essentiel pour sa santé globale. 

Gianpaolo Furgiuele assure que "ce dialogue n’a rien d’anecdotique. Il conditionne la qualité du suivi, la confiance instaurée et l’efficacité des soins prodigués".

"Évoquer son orientation sexuelle avec son médecin, c’est avant tout permettre une prise en charge juste et complète. La sexualité influence la santé globale. Des études montrent que, lorsque les patients parlent de leur orientation sexuelle à leur médecin, ils reçoivent un suivi plus adapté. Ce dialogue favorise aussi la confiance et libère la parole sur des sujets intimes". 

Autrement dit, la sincérité dans la relation patient-médecin ne se limite pas à la description de symptômes physiques.

Elle s’étend aussi à la vie affective et sexuelle.

Un domaine souvent au cœur de la santé mentale et du bien-être général.

"Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour en parler. Mais, certains contextes s’y prêtent mieux. Comme une consultation liée à la santé sexuelle, à la prévention ou à la vie de couple. Inutile d’en dire trop".

Pas besoin de faire de grandes phrases, non plus.

"Une phrase simple comme : je préfère que vous sachiez que je suis en couple avec un homme/une femme, ou : j’aimerais évoquer ma sexualité pour que mes soins soient adaptés, suffit largement. Et si le dialogue ne passe pas, il est toujours possible de changer de professionnel de santé. Parler de son orientation n’est pas une obligation, mais une clé pour être mieux compris et mieux accompagné".

Gianpaolo Furgiuele préfère recentrer le débat sur les pratiques plutôt que sur les étiquettes.

"Hétérosexuel ou homosexuel, les réflexes santé à adopter restent les mêmes : se protéger, se faire dépister régulièrement, penser aux vaccinations, consulter dès qu’un symptôme apparaît et parler librement de ses pratiques à son médecin".

Et le sexologue de conclure.

"L'important n’est pas la manière dont on s’identifie, mais la façon dont on prend soin de soi".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

06/05 ▒ NORD ▒ Une deuxième Gay Pride pour le département...