28/08 ▒ CHANSON ▒ "Ne pas savoir ce qui nous attend, c’est la vraie magie de la vie".
Au cours de ces dernières années, Calum Scott en a fait pleurer plus d’un avec certaines de ses chansons.
Aujourd'hui, il affirme n’avoir jamais été aussi heureux.
Le 12 septembre prochain, il sortira son troisième album, "Avenoir".
Il évoque la genèse de ce nouveau disque.
Extraits.
"J’avais déjà écrit les chansons de l’album, puis je me suis demandé : est-ce que je veux que ce soit un album-concept ? Est-ce que je veux qu’il soit éponyme ? La différence avec mes précédents projets, c’est que, cette fois-ci, j’ai plus confiance en moi. Je crois davantage en mes capacités et je suis plus heureux que jamais. Autant sur le plan personnel que professionnel. Ça m’a permis d’aller plus loin sur le plan créatif. Au-delà de la musique".
"J’ai toujours eu un peu peur de me lancer dans un projet conceptuel ou plus artistique, mais avec cet album, je voulais oser. Un jour, alors que je consultais Instagram, je suis tombé sur le mot Avenoir, qui veut dire : le désir de voir ses souvenirs à l’avance. C’est un mot inventé par John Koenig pour désigner l’idée de voir ses souvenirs s’approcher de soi au lieu de s’éloigner. Dans son livre, il explique qu’on pourrait savoir à l’avance quelles amitiés dureront le plus longtemps, quels seraient les plus beaux jours de notre vie…".
"En écrivant l’album, j’ai réfléchi à ma propre relation avec le temps. J’ai beaucoup chanté sur le regret et la tristesse, sur les choses que j’aurais aimé faire autrement. Mais aussi, sur l’avenir. Il y a même une chanson qui est une lettre d’amour à mon futur enfant. Après avoir exploré le passé et le futur, je me suis rendu compte que ne pas savoir ce qui nous attend, c’est en fait la vraie magie de la vie".
"L’incertitude permet d’être ambitieux, optimiste et de vivre pleinement. Ça nous pousse presque à relever le défi de vivre sans regrets. Beaucoup de gens sont obsédés par le passé ou par l’avenir. Et on en oublie de vivre dans le présent".
"On me demande souvent : si tu pouvais remonter le temps, que ferais-tu différemment ? Je ne changerais rien. Honnêtement, je revivrais tout exactement pareil.
"Mon parcours LGBT n’a pas été simple. Au-delà de mon adolescence et de mon coming-out, j’ai longtemps eu peur de parler de ma sexualité dans l’industrie musicale. À cause de l’homophobie intériorisée et de l’anxiété, je craignais que, si je disais que j’étais gay, les gens cesseraient d’écouter ma musique. Ce qui, avec du recul, est absurde, parce que j’ai vécu tout le contraire. Ma relation avec la communauté LGBT s’est vraiment solidifiée grâce à mes chansons".
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