01/07 ▒ JUSTICE ▒ Condamnée pour chantage sur l'animatrice...
Ce mardi, Mimi Marchand a été condamnée à une peine de 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.
La "papesse" de la presse people était accusée d’avoir fait chanter Karine Le Marchand avec des photos volées de sa fille mineure.
Cette dernière sortait de garde à vue pour acquisition de cannabis.
Mimi Marchand a également été condamnée à 25 000 euros d’amende.
"Les infractions ont été permises grâce au réseau de la puissante patronne de l’agence Bestimage, qui a joué de son carnet d’adresses pour s'attirer des faveurs par tous les moyens pour s’enrichir au mépris des victimes et avec une certaine mesquinerie" a déclaré la présidente du tribunal.
Selon l'avocate de l'accusée, "Mimi Marchand a été condamnée pour une infraction d'extorsion qui n'est caractérisée, ni juridiquement, ni matériellement, d'autant que le tribunal a reconnu qu'elle n'avait en aucun cas sollicité d'argent. Nous allons donc immédiatement interjeter appel".
Karine Le Marchand n'était pas présente, mais son avocat a jugé que c'était un jugement satisfaisant.
La peine est plus lourde que celle réclamée à l'issu du procès.
Le parquet avait requis un an de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende à l'encontre de Mimi Marchand.
En février 2020, cette dernière avait alerté Karine Le Marchand du fait qu'un "jeune photographe inconnu" avait tenté de lui vendre ces photos.
Elle l'avait rassurée, disant les avoir "bloquées" en donnant 3 000 euros au photographe.
Durant son procès, Mimi Marchand a reconnu avoir menti.
Les photos émanaient de Sébastien Valiela, un de ses paparazzi habituels.
Après avoir été informée, Karine Le Marchand avait commencé à rembourser une partie des 3 000 euros données au soi-disant inconnu.
Le tribunal a condamné Mimi Marchand à remboursé les 1 600 euros réglés par Karine Le Marchand, "car peu importe qu'un remboursement n'est pas explicitement été demandé à partir du moment où Mimi Marchand a accepté l'argent".
Elle devra aussi payer 1 500 euros à l'animatrice en réparation du "préjudice moral constitué par la crainte et le stress vécu pendant six mois".
Devant le tribunal, Mimi Marchand, s'est traitée "d'idiote et d'abrutie", mais n'a pas donné plus d'explications.
Longtemps, Michèle Marchand, dite "Mimi", a fait la pluie et le beau temps dans la presse people.
Forte d’un carnet d’adresses impressionnant, la reine des paparazzis fournissait aux journaux scoops et photos de stars et de personnalités plus ou moins volées.
Ségolène Royal en maillot de bain, en 2006, durant la campagne présidentielle ?
C’est elle.
La une de "Closer", révélant l'histoire d’amour entre Rachida Dati et Vincent Lindon, en 2012 ?
C’est elle aussi.
L’entretien controversé accordé à "Paris Match" par Ziad Takieddine ?
C’est toujours elle.
Une interview arrangée qui lui vaut d’être mise en examen pour "subordination de témoin".
Plusieurs fois incarcérée pour des délits financiers, cette proche du couple Macron a donc une nouvelle condamnation à son actif.
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