01/07 ▒ HONGRIE ▒ Quand la Gay Pride fait chanceler son autorité...
Va-t-il réussir à s'en remettre ?
Au pouvoir depuis 2010, Viktor Orban n'a qu'une obsession : entraver les droits LGBT au nom de "la protection des enfants".
On peut imaginer que le succès retentissant de la Gay Pride de Budapest, samedi, l'empêche de dormir.
Hier, il l'a qualifiée de "honte".
Il faut dire que des dizaines de milliers de personnes ont défilé malgré son interdiction.
"Je fais partie de ceux qui ne considèrent pas ce qui s'est passé comme une source de fierté. Je dis que c'est une honte" a-t-il déclaré lors d'une interview télévisée.
Emmenée par le maire écologiste de la capitale, qui avait décidé de maintenir l'événement, l'immense foule était un pied-de-nez à une régression inédite des droits LGBT.
De son côté, le gouvernement a accusé l'opposition d'avoir, "sur ordre de Bruxelles, poussé à la violation de lois qu'elle n'aime pas, de s'être moquée de la souveraineté de la Hongrie et d'avoir, avec le soutien de l'étranger, tenté de nous imposer la culture woke".
Reste que la reconnaissance faciale pourrait permettre aux autorités de distribuer des amendes pouvant aller jusqu'à 500 euros.
Toutefois, les mauvais sondages le concernant ont peut-être poussé Viktor Orban à faire preuve de retenue.
Samedi, il a écarté toute intervention des forces de l'ordre durant la Gay Pride.
Orban = 0 - LGBT = 1 ?
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