27/05 ▒ OISE ▒ Une sensibilisation à l'homophobie qui s'avère primordiale...

Vente de "Rainbow cookies", de bracelets arc-en-ciel, drapeau arc-en-ciel affiché au mur, exposition, ateliers.

Mercredi, le lycée professionnel "Jules Verne" de Grandvilliers a organisé sa "Journée des Fiertés".

Le but était de sensibiliser les élèves à la lutte contre les LGBTphobies. 

L’association, "Unis-Cité" a animé un ciné-débat avec les élèves.

"Liaisons foireuses", c’est le titre du film d’animation qui a été proposé aux élèves.

Les personnages ont tous des têtes d’interrupteurs.

Certains sont en mode "ON", d’autres en mode "OFF".

Ces interrupteurs représentent des lycéens qui se rendent à une soirée, très vite alcoolisée. 

Deux jeunes filles ressentent de l’attirance l’une pour l’autre.

Elles renoncent à y succomber par convention sociale.

Après la diffusion, le débat a débuté.

Certains élèves s'interrogent.

"Comment peut-on assumer son homosexualité ?".

D’autres réagissent plus négativement.

Un élève assume "le dégoût" que lui inspire une relation homosexuelle.

"On n’a pas été fait comme ça" lance-t-il.

Sans entraîner de vives réactions de la part des autres participants.

Des comportements qui témoignent une homophobie ordinaire répandue dans l’établissement.

L’équipe éducative tente d'y remédier.

Blandine Jasmin, professeure de lettres, est référente à l’Égalité homme-femme dans l’établissement.

"Il faut savoir qu’à l’âge d’un lycéen, les convictions se forment en même temps que les individus se construisent. C’est l’âge où il faut intervenir. C’est un travail de déconstruction des représentations des élèves sur les comportements liés à l’orientation sexuelle qu’il faut mener" explique-t-elle.

Lors du débat, une intervenante assure que "l’orientation sexuelle, ça ne se choisit pas. C’est comme le goût pour tel ou tel gâteau !".

Preuve que les stéréotypes de genre sont encore bien installés au lycée "Jules Verne", deux des formations sont "genrées".

"Le bac pro des métiers de l’électricité comprend une grande majorité de garçons. À l’inverse, le bac pro accompagnement soins et services à la personne est suivi par une majorité de filles et très peu de garçons" conclut Blandine Jasmin.

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