27/05 ▒ HONGRIE ▒ L'Europe veut éviter toute participation à la Pride interdite...
Selon plusieurs sources, les membres du bureau d’Ursula von der Leyen auraient recommandé aux commissaires européens de ne pas participer à la Gay Pride de Budapest, prévue fin juin.
"Afin de ne pas provoquer le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orbán".
Les organisateurs de la "Pride Budapest", prévue le 28 juin 2025, comptent la maintenir malgré l’adoption d’une loi interdisant ce type d’évènement.
Cette loi prévoit l’utilisation de logiciels de reconnaissance faciale pour identifier les personnes qui organisent ou participent à de tels évènements.
De ce fait, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, aurait vivement critiqué l'évrntuelle présence de commissaires européens lors de cet événement.
Selon une source proche de la présidente, "les commissaires ne doivent pas s’impliquer et créer des tensions internes".
Une autre source précisé que l’objectif est de ",e pas froisser Viktor Orbán sur son propre terrain".
Au sein de la Commission, certains redoutent que la présence d'une délégation soit instrumentalisée par le pouvoir hongrois.
"La Hongrie pourrait dénoncer des leçons de morale données par les élites bruxelloises déconnectées de la réalité".
Face à la montée de la polémique, un porte-parole de la Commission a assuré que "Ursula von der Leyen défend fermement une Union Européenne de l’égalité et une nouvelle stratégie en faveur de l’égalité des personnes LGBT sera dévoilée dans le courant de l’année".
Toutefois, il n’a pas dit si Ursula von der Leyen reconnaissait avoir fustigé toute participation à la "Pride Budapest".
Un commissaire européen de centre-droit entend lier cette décision à "un effet Trump".
Et de s'en réjouir.
"Je suis agréablement surpris qu’elle l’ait fait, mais elle aurait dû le faire depuis longtemps".
À ce jour, plusieurs eurodéputés, ainsi que des représentants de gouvernements nationaux, maintiennent leur intention de se rendre à Budapest à l'occasion de la Gay Pride.
Certains dénoncent l’inaction de la Commission européenne face au régime hongrois au sujet des politiques de répression des LGBT.
"Cette Commission fait davantage de pink washing que d’actes concrets en faveur des LGBT. J’attends d’elle qu’elle renforce le mécanisme de conditionnalité lié à l’État de droit de l’UE pour accroître ses moyens de pression financière contre le régime LGBTphobe de Viktor Orbán" a déclaré Manon Aubry, coprésidente du groupe La Gauche au Parlement européen.
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