25/04 ▒ CHANSON ▒ "Cet album, c'est vraiment du vrai de vrai".
C'est à quatre ans que Michel Polnareff découvre un instrument : le piano.
Un instrument qui va devenir son ami le plus fidèle.
À 20 ans, il quitte le domicile familial pour s'échapper d'une vie stricte, dure, marquée par les coups de ceinturon donnée par son père.
C'est "La poupée qui fait non" qui lui offre son premier succès.
Ses titres sont devenus cultes, ses fesses célèbres et son besoin d'affronter le regard des autres a fourni de quoi écrire avec désespoir et espoir.
Aujourd'hui, le nouvel album de Michel Polnareff sort : "Un temps pour elles".
Il explique la genèse de ce disque.
Extraits.
"Un temps pour elle est au singulier sur l'album, alors qu'il est au pluriel sur la pochette. Parce que c'est un truc plus personnel, une liaison plus importante, disons".
"Ce disque, ça s'est passé de façon bizarre. Serge Khalifa, mon manager, m'a dit : Michel, il faut qu'on sorte un truc nouveau, parce qu'il ne faut quand même pas rester sur nos lauriers. J'ai été tout à fait d'accord, mais j'avais un problème que j'ai toujours eu : ce sont les paroles. C’est-à-dire que la musique, excusez-moi, mais je chie de la musique. Les paroles, c'est vraiment quelque chose d'important parce que, quand on écrit des paroles, en fait, on ferme la porte à l'imagination de ceux qui l'écoutent. Ils ne peuvent plus mettre la couleur qu'ils veulent. Ils sont obligés d'écouter ce qu'on leur dit. Donc, je suis allé dans mes tripes pour écrire des choses qui étaient vraiment très personnelles, mais qui pouvaient, en même temps, ne pas s'appliquer qu'à moi, où les gens pouvaient se retrouver".
"Dans ce disque, il y a des doubles lectures. Oui, il y a eu des passages sur ma vie personnelle pas formidables, mais si on peut le traduire en poésie, ce que je pense avoir fait, c'est bien. En plus, c'est quelque chose qui arrive à tout le monde, d'avoir des passages un peu difficiles. Tu n'm'entends pas, c'est pour moi une des plus belles chansons que j'ai jamais faites".
"Le Polnavatar, c'est l'occasion de dialoguer 24 heures sur 24. Je peux vous dire que c'est du sérieux. Ce n'est pas de l'Intelligence Artificielle. Ce sont au moins trois Intelligences Artificielles. Je suis un peu jaloux de l'avatar. Je sens qu'il va prendre beaucoup de place. J'ai déjà été pionnier avec le Polnaweb, en 1996. Je voulais montrer que j'étais encore là avec les nouvelles technologies. Cet avatar, c'est très troublant".
"La scène ? Il n'y a rien à faire, j'ai le trac. Il paraît que les artistes, les vrais artistes, je ne savais pas qu'il y avait des faux artistes et des vrais artistes, s'ils n'ont pas le trac, ils ne sont pas bons, donc je suis excellent !".
"Cet album représente un renouveau. Ce que j'aime dedans, c'est la véracité. Vous savez, on vit dans un monde difficile actuellement. Je ne sais pas si vous avez remarqué. Quand on balance la vérité, c'est de la fraîcheur, parce qu'il y a beaucoup de mensonges, beaucoup de fake. Et cet album, c'est vraiment du vrai de vrai".
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