24/04 ▒ ÉTATS-UNIS ▒ Quid des livres évoquant les LGBT au sein des écoles ?
C'est si rare que ça mérite d'être souligné.
Mardi, la Cour suprême s'est penchée sur des livres pour enfants.
Désormais, l'instance doit trancher un épineux sujet dont les prémices remontent à 2022.
Cette année-là, des écoles publiques du comté de Montgomery, dans le Maryland, ajoutent des livres abordant ou contenant des personnages et des thèmes homosexuels et transgenres dans leurs bibliothèques.
Selon les avocats des écoles, il s'agit "de quelques livres mettant en scène des personnages LGBT et destinés au programme d'arts du langage, en plus de nombreux livres déjà présents, qui évoquent des personnages hétérosexuels dans des rôles de genre traditionnels".
Au départ, les directeurs d'école informaient les parents de séances de lecture autour de ces thèmes.
Ce qui offrait la possibilité d'en dispenser leurs enfants.
Mais, des difficultés de gestion et de l'absentéisme intempestif avaient mené à supprimer cette information.
Ce qui avait poussé des parents de plusieurs confessions religieuses à intenter une action en justice.
Dans leur plainte, ils estiment que "ces livres promeuvent une idéologie transgenre partiale, encouragent la transition de genre et mettent excessivement l'accent sur l'engouement amoureux".
Deux livres ont déjà été retirés des établissements.
"Cela détruit leurs fondements, la structure de leur identité en Dieu et dans notre foi. Et c'est tout simplement absurde. C'est tout simplement contraire au bon sens" fustige Billy Moges, membre de "Kids First", association de parents qui fait partie des plaignants.
Face à celà, elle a retiré ses trois enfants des écoles publiques et les a envoyés dans une école privée.
L'administration Trump soutient la plainte des parents.
Elle dénonce "un cas d'école d'ingérence dans la liberté de culte".
Jusqu'à ce jour, la Cour suprême avait estimé que "la seule exposition d'élèves à des idées contraires à leur religion ne relevait pas de la coercition".
Reste à savoir quelle direction prendra le jugement cette fois-çi.
La décision est attendue fin juin.
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