20/12 ▒ POLITIQUE ▒ L'Élysée, un repaire d'homophobes ?

Une enquête du journal, "Le Monde", révèle l'ambiance de vestiaire de football qui règne à l'Élysée.

Le tout sur fond d'homophobie décomplexée. 

Ce n'est pas le passage de Gabriel Attal, ouvertement homosexuel, à Matignon,  qui a calmé les commentaires déplacés. 

Bien au contraire.

Au milieu de l’agitation politique actuelle, le quotidien dévoile son enquête, qui aurait pu passer inaperçue. 

Enfin, presque.

En effet, cette première partie d’une série en quatre volets sur Emmanuel Macron commence à faire des remous. 

Compte tenu, entre autres, des révélations dans lesquelles le langage du président est particulièrement mis en cause.

Révélations aussi sur les remarques homophobes à l'encontre de Gabriel Attal.

D'ores et déjà, des associations LGBT ont réagi au fait que "l’Élysée a baptisé Matignon la Cage aux folles".

Une référence à peine voilée à l’homosexualité du Premier ministre.

Dans un premier temps, l’entourage du chef de l’État a refusé de commenter ces accusations.

Quelques heures plus tard, l’Élysée a "démenti fermement et absolument".

"Le boys club a installé une atmosphère de chambrée. Avec eux, on est loin du sacré et de la transcendance. Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes. Petit pédé, grande tarlouze… Voilà comment ils se parlent par textos ou autour de leurs whiskys japonais ou écossais" explique l'enquête.

Face à ces faits, Jonathan Guémas, conseiller spécial chargé de la communication de la présidence française, s'est dit "embarrassé".

Avant de certifier qu'il s'agit de "remarques au 15 000ème degré".

Les associations LGBT apprécieront.

Premier ministre éphémère d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal a subi son lot d'injures homophobes. 

Le chef de l'État et des élus de tout bord l'avaient soutenu.

Pourtant, Bruno Roger-Petit, proche d'Emmanuel Macron, aurait constitué une sorte de "boys club".

"Boys club" qu'Emmanuel Macron se plairait à  rejoindre de temps en temps pour déguster les meilleurs whiskies. 

Et on serait loin des salons dorés de la République.

Ce serait plus ambiance troisième mi-temps.

Ainsi, c'est Louis Jublin, ex-conseiller de Gabriel Attal, qui affirme que "Matignon était surnommé la Cage aux folles dans les couloirs de l'Élysée, ces derniers mois". 

Entre eux, les membres du "boys club" échangeaient des propos homophobes "entre deux imitations d'acteurs des années 60 et de citations de Michel Audiard". 

"Le Monde" révèle également la tendance aux "petites punitions et grosses humiliations".

Par exemple, Emmanuel Macron a eu l'indélicatesse de demander leur "avis" sur leurs successeurs à Élisabeth Borne et Gabriel Attal, quelques minutes après leur démission de Matignon. 

"Que penses-tu de Julien Denormandie ou de Gabriel Attal ?" aurait-il lancé à Élisabeth Borne. 

"Ça t'ennuierait de recevoir Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve pour me donner ton avis ?" aurait-il dit à Gabriel Attal.

Des techniques de management et des comportements qui commencent sérieusement à peser sur le moral des troupes.

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