30/11 ➥ SOCIÉTÉ ➥ Identité de genre : adolescents et jeunes adultes très concernés...

Les adolescents et les jeunes adultes adoptent, vis-à-vis de leur identité de genre, des représentations et des pratiques, qui bousculent beaucoup les adultes et les institutions. 

En témoigne un nombre important de productions cinématographiques ou littéraires.

École, famille ou espaces de santé : de nécessaires réajustements administratifs, politiques et relationnels sont aussi en cours. 

Que savons-nous réellement de ces "nouvelles identités de genre" ?

Gender fluid, non-binaire, queer, etc...

La palette des autodéterminations de genre augmente progressivement.

Jusqu’à épouser des formes jusque-là inconnues. 

Depuis ces dernières années, les identités de genre ont subi d’importantes modifications. 

En 2020, une enquête sur la santé des personnes LGBT portait à 43 le nombre d’identités de genre et de sexualité recensées parmi les réponses.

Pour le dire clairement, il s’agit là de personnes qui ressentent ou expriment une identité de genre non conforme à ce qui est attendu, du fait de l’attribution de sexe à la naissance, par les normes de genre.

Ces identités comportent quelques caractéristiques. 

D’une part, elles apparaissent plus chez les minorités de sexualité que dans la population hétérosexuelle. 

Cette déconstruction des catégories de genre, au sein des minorités sexuelles, est ainsi documentée par des études récentes, qui prouvent que les homosexuels et les lesbiennes se sentent respectivement beaucoup moins masculins et beaucoup moins féminines que leurs homologues hétérosexuels.

En outre, la part des personnes se déclarant non-binaire ou gender fluide est principalement concentrée au sein de la population LGBT.

Récemment apparues, elles se concentrent principalement chez les mineurs et les jeunes adultes.

Les premières mesures font état d’environ 1% de la population que l’on pourrait identifier comme transgenre, non-binaire ou gender fluide.

D’autres méthodes ont fini par voir le jour.

Comme le recensement dans des établissements scolaires.

Ce qui n’est pas fait en France, mais aux États-Unis ou en Nouvelle-Zélande, par exemple.

Ces enquêtes localisées parviennent à fournir des chiffres oscillants entre 1% et 1,2% d’élèves et étudiants.

Des chiffres qui montrent une part relativement faible de jeunes s’identifiant comme transgenres ou non-binaires. 

Pas de quoi mettre la société en péril, comme certains voudraient le faire croire.

En effet, ces faibles pourcentages semblent provoquer "une panique morale" dans un grand nombre de pays.

Pourquoi expliquer l’expression de ces identités par des "troubles, confusions d’adolescents, erreurs ou influences néfastes".

Pourquoi ne pas voir ces identifications comme des affirmations de soi ?

Qu'on le veuille ou non, de plus en plus de jeunes ne reconnaissent pas dans séparation du genre entre "femme/homme".

En 2020, 22% des 18-30 ans ne se plaçaient ni dans la case "fille", ni dans la case "garçon".

Ce qui montre que, loin d’un "effet de mode", on assiste plutôt aux modifications des expressions de genre.

En outre, le cinéma, la littérature, la télévision montrent de plus en plus de jeunes personnages à la recherche de leur identité, comme la série, "Heartstopper".

En conclusion, on observe que le changement des visions sur le genre ne donne pas toujours lieu à un changement dans les pratiques.

Et si les personnes concernées s'affirment de plus en plus, les autres retent souvent indifférentes ou stigmatisantes.

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