28/09 ➥ SEXUALITÉ ➥ Et si l'auto-fellation n'était pas qu'un fantasme !

Pratiquer une fellation sur son propore sexe est une pratique aussi taboue que source de fantasmes. 

Des rumeurs racontent ainsi que certaines célébrités se seraient fait ôter les côtes flottantes, afin de pouvoir pratiquer l'auto-fellation plus facilement.

L’autofellation est-elle techniquement possible ? 

Pourquoi fascine-t-elle autant les hommes ? 

Alain Héril, psychanalyste et sexothérapeute, apporte quelques réponses. 

Réaliser une auto-fellation semble être un fantasme plus répandu qu’on ne pourrait le croire. 

Sur Google, "Autofellation" est l'objet de plusieurs millions de  recherches par mois.

Et ce fantasme ne date pas d’hier.

Les premières représentations d'auto-fellation datent de l’Égypte antique.

Mille ans avant J.-C., on peut voir Geb, dieu de la Terre, s’y adonner voluptueusement. 

Bien plus récemment, Alfred Kinsey, considéré comme un pionnier de la sexologie dans les années 40, a très largement étudié cette pratique.

Il estimait que "une partie très importante de la population rapporte des tentatives d’autofellation. Du moins, au début de l’adolescence".

Alfred Kinsey explique également que, d’après ses statistiques, "seule une infime proportion des hommes est physiquement capable d’une telle prouesse. Cette pratique sexuelle implique une très grande souplesse et un pénis de taille très imposante, lorsqu’il est en érection".

Bien que la téussite de la tentative soit réservée à une petite poignée d’hommes, l’autofellation éveille la curiosité.

"On peut voir, dans cette pratique, une grande dimension narcissique et d'autosuffisance. L'homme, qui en rêve, veut se suffire à lui-même et n'avoir besoin de personne. C'est quelque chose de très phallocentré" explique Alain Héril.

Difficile également de ne pas évoquer le possible caractère homosexuel de cette pratique.

Pour Alain Héril, c’est vraisemblablement le cas.

"Mais, cela ne fait pas nécessairement des hommes intéressés par l’autofellation des homosexuels qui s’ignorent. Il est important de rappeler qu’une grande proportion d’hommes profondément hétérosexuels a une part plus ou moins importante d’homosexualité refoulée, car considérée par eux comme non acceptable".

Il rappelle que "dans l’inconscient collectif masculin les corps de deux hommes ne doivent entrer en contact l’un avec l’autre que dans le cadre d’affrontements, de bagarres ou de pratiques sportives. Cette croyance forte empêche ainsi les hommes d’accueillir sereinement la part d’homosexualité qui existe en eux".

Alors ?

Quand on est "apte" à l'auto-fellation, comment fait-on ?

Pour ceux qui ont la capacité physique et l’envie, il existe plusieurs positions pour y parvenir.

Amain Héril les expose.

"La position du C : l’homme est assis sur le sol ou sur un lit, le dos courbé, le sexe dans la bouche".

"La position du P : c’est l’équivalent du C, si ce n’est que l’homme se tient cette fois debout, pour former la lettre P".

"La position de la charrue : issue du yoga, cette posture s’appelle Halāsana en sanskrit. L’homme est couché, les jambes vers la tête, genoux au-dessus des épaules".

"La position du X : c'est certainement la plus complexe, puisque l’homme est assis, les deux jambes derrière la tête, chevilles croisées et sexe dans la bouche". 

À vous de voir ce qui vous convient le mieux !

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