FIEREMENTGAY

 

Hier, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à encadrer les transitions de genre avant 18 ans. Une initiative LR farouchement condamnée par la gauche et des associations.  De son côté, après un certain flottement, le gouvernement a fait part de son opposition au texte. La proposition de loi a été par 180 voix contre 136. Elle prévoit notamment l’interdiction pour les mineurs des traitements hormonaux et le contrôle strict des prescriptions de "bloqueurs de puberté". Ces molécules permettent de suspendre le développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, voix, pilosité) relevant du genre auquel l’enfant ne s’identifie pas. "Il s’agit d’éviter aux mineurs en questionnement de genre de ne pas regretter des traitements médicaux ou de chirurgie de réassignation sexuelle suite à un mauvais diagnostic" explique le texte. "Les vrais problèmes que vous avez, c’est que les personnes trans existent et que vous ne pouvez rien pour l’empêcher" a ré...

Opération "portes closes". C’est par ce mot d’ordre que la FSPF, "Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France", et l'USPO, "Union de Syndicats de Pharmaciens d’Officine", deux syndicats représentatifs de la profession, appellent à la grève, demain, jeudi 30 mai.  Ils réclament une revalorisation financière, protestent contre les pénuries de médicaments et s‘inquiètent de rumeurs de "dérégulation du réseau officinal". "La mobilisation s’annonce massive. Certains départements, comme l’Aude et la Mayenne, seront à plus de 90%, voire 100%, de pharmacies déclarées grévistes" indique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.  Toutefois, il sait qu'y aura des réquisitions. Plusieurs Agences Régionales de Santé ont déjà pris des arrêtés contraignant certains pharmaciens à assurer leurs fonctions. Les autres professionnels sont appelés à manifester en région le matin et à Paris l’après-midi. "À Paris, la mobilisation s’anno...

La consommation de psychotropes, dans le but de prolonger ou d’intensifier les rapports sexuels, inquiète jusque sur les bancs de l’Assemblée.  Hier, des députés de différents partis ont déposé une proposition de résolution inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.  Proposition à l’initiative de Brigitte Liso , députée de la majorité, qui dit avoir été alertée autour de ce phénomène "sur le terrain, lors d’une Gay Pride". Signée par soixante-dix parlementaires, sa proposition vise à inciter le gouvernement à agir. Elle devrait être mise au vote le 19 ou le 20 juin 2024. Essentiellement répandu dans le milieu homosexuel, le "chemsex" est une pratique consistant à consommer des produits psychotropes pour intensifier les actes sexuels et agir sur leur durée. Le "chemsex" a notamment été cité dans l’affaire Pierre Palmade. Pour autant, Brigitte Liso ne veut pas que "ce soit un sujet people. Le chemsex est un sujet de société bien plus profond...

 

Ce sont des faits d’une rare violence qui ont été commis en raison de l’orientation sexuelle des victimes.  Au final, ce sont neuf mineurs, soupçonnés d’avoir organisé des guet-apens homophobes, qui ont été interpellés à Aulnay-sous-Bois. Les neuf suspects, âgés de 14 à 16 ans, ont été placés en garde à vue. Les premiers faits remontent au 15 avril dernier. Ce jour-là, un homme de 27 ans est agressé par une dizaine d’inconnus, alors qu’il pense arriver à un rendez-vous convenu via une application de rencontres homosexuelles. Il est mis à nu, avant d’être roué de coups. Il est ensuite violé à plusieurs reprises. Alertés par les riverains, une patrouille de police intervient rapidement. Deux jours plus tard, des policiers mettent en fuite plusieurs inconnus attroupés autour du véhicule volé à la victime. Dans le coffre, ils découvrent un mineur de 17 ans, victime d’un enlèvement quelques heures plus tôt. Une première enquête a été ouverte pour "vols avec violence en réunion, séquest...

Prôner la tolérance, revendiquer des droits égaux, sans distinction de genre ou de sexualité, et lutter contre l’homophobie et la transphobie. Tels sont les mots d'ordre la Gay Pride de Nevers, qui se déroulera ce samedi samedi 1er juin. Ce sera la troisième édition. Elle est portée par un collectif de citoyens et soutenu par des associations locales et nationales.  "En 2023, la Pride a rassemblé 350 personnes. Nevers est la seule ville de la Nièvre qui en organise une" explique Patrick Noyon, l’un des oraganisateurs. Le collectif se mobilise depuis plusieurs mois, afin de rassembler le plus de monde possible. Contre les difficultés de mobilité, des navettes seront mises en place. Ici, comme ailleurs, les actes homophobes sont en hausse.  "Des affiches ont été arrachées. Cela fait partie du jeu. L’homophobie est présente, la transphobie aussi. Sur notre territoire, les actes sont moins visibles, moins déclarés. Les gens n’osent peut-être pas porter plainte, s’affiche...