22/10 ▒ POLITIQUE ▒ Premier désaccord au sommet de l'État ?

Hier, Emmanuel Macron a estimé que la réforme des retraites de 2023 n’est "ni abrogée, ni suspendue, mais simplement décalée dans le temps, dans un souci d’apaisement".

"Il faudra reposer le débat de manière apaisée" a-t-il ajouté.

"Le premier ministre a fait un choix pour apaiser le débat actuel. Il consiste à proposer le décalage d’une échéance. Celle des 63 ans au 1er janvier 2027, que Sébastien Lecornu a décalé au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies. C’est le débat parlementaire qui donnera l’issue de ce sujet".

Sauf que...

Sébastien Lecornu avait clairement utilisé le terme de "suspension" dans sa déclaration de politique générale à l’Assemblée, le 14 octobre dernier. 

"Je proposerai au Parlement que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle" avait-il déclaré devant les députés.

Une subtilité de mots qui a fait bondir Jean-Luc Mélenchon.

"La réforme des retraites à 64 ans n’est, ni abrogée, ni suspendue. Elle est décalée. Il est temps dorénavant de partir de la réalité et non de la propagande des autosatisfaits pour entrer dans la lutte" a-t-il écrit sur X.

De son côté, Emmanuel Macron estime que "le plus important, c’est qu’il y ait un moment de stabilité et des discussions sur le budget. Ensuite, un travail pourra reprendre sur le sujet des retraites entre les forces syndicales et patronales. C'est sur cette base que nous verrons quels sont les chemins qui pourront être suivis".

Hier après-midi, après cette délaration, Sébatien Lecornu a soutenu qu'il s'agissait bien d'une supension jusqu'à l'élection présidentielle.

Vous avez dit cacophonie ?

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