22/10 ▒ POLITIQUE ▒ Exclusion, pas exclusion ? Le bateau tangue...
On ne peut pas vraiment parler d'ambiance de chaude camaraderie !
Désormais, les Républicains se déchirent sur le sort des membres du parti devenus ministres.
Tandis que Bruno Retailleau réclame des sanctions immédiates, Laurent Wauquiez plaide pour une sortie de crise plus sereine.
C'est aujoud'hui que le parti doit trancher le sort de ceux qui ont rejoint le gouvernement malgré la consigne officielle.
C'est le cas d'Annie Genevard, Rachida Dati, Vincent Jeanbrun, Philippe Tabarot, Sébastien Martin et Nicolas Forissier.
Ces nominations, perçues comme une trahison par la direction du mouvement, pourraient leur valoir l’exclusion pure et simple des Républicains.
Dans une lettre, Othman Nasrou, secrétaire général de LR, leur a demandé de faire parvenir leurs observations".
Préalable avant toute décision officielle.
Mais, cette procédure ne calme pas la tempête interne.
Bruno Retailleau a réaffirmé sa ligne dure.
"Ils ne peuvent pas être la caution de notre famille politique au gouvernement. Il doit y avoir, et il y aura, une sanction. Pas dans deux mois ou dans deux ans, mais dès ce mercredi soir".
Selon lui, ceux qui ont choisi de rejoindre Sébastien Lecornu ont quitté la maison LR.
Face à cette fermeté, plusieurs ténors du parti appellent à la modération.
Laurent Wauquiez estime que "ça suffit".
"Il faut retrouver de l’apaisement. On ne va pas se mettre à exclure tout le monde. Il est nécessaire de tourner la page et se concentrer sur l’avenir".
Une position partagée par Gérard Larcher, président du Sénat.
Laurent Wauquiez a également fustigé "la pire image de la politique, la tambouille, les places, les postes".
Une critique à peine voilée de la décision de Bruno Retailleau d’avoir contesté publiquement la composition du premier gouvernement Lecornu.

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