09/09 ▒ POLITIQUE ▒ À lui de remettre un peu d'ordre dans ce "bourbier"...
Au lendemain de la chute du gouvernement Bayrou, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne pour tenter de résoudre le casse-tête qu'il est incapable de dénouer depuis plus d'un an.
Avec un objectif obligatoire : trouver un Premier ministre susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans majorité.
Pour la première fois sous la Vème République, un Premier ministre est tombé sur un vote de confiance.
Autre fait inédit sous la Vème République : cinq chefs de gouvernement se sont succédés depuis le début du quinquennat en 2022.
Après la chute de Matignon, les regards se tournent donc vers l'Élysée.
Selon l'entourage du président, il devrait nommer un nouveau Premier ministre dans "les tout prochains jours".
Un casse-tête de taille.
Alors que 52 jours s'étaient écoulés entre la démission du gouvernement de Gabriel Attal et la nomination de Michel Barnier, Emmanuel Macron a assuré qu'il veut "aller vite" cette fois.
Notamment, à cause du calendrier extrêmement chargé des prochains jours.
Le mouvement de protestation, "Bloquons tout", prévu demain, cristallise les tensions.
En fin de semaine, l'agence "Fitch" pourrait dégrader la note de la dette française et engendrer des turbulences sur les marchés financiers.
Enfin, un appel à une mobilisation nationale a été lancé pour le 18 septembre 2025.
En outre, Emmanuel Macron va devoir composer avec les oppositions et leurs aspirations radicalement opposées.
Gabriel Attal estime qu'il faut nommer un "négociateur pour aboutir à un accord d'intérêt général jusqu'à 2027".
Marine Le Pen demande une nouvelle dissolution.
La France insoumise appelle à la destitution du président et à la tenue d'une présidentielle anticipée.
Les socialistes et les Écologistes souhaitent un Premier ministre de gauche.
Alors ?
Que va faire le président de la République ?
Comme avant chaque nomination à Matignon, une liste de noms circule.
Le nom de Sébastien Lecornu revient en force.
Le nom de Catherine Vautrin également.
À moins qu'Emmanuel Macron écoute ceux qui lui recommandent "un parfum de cohabitation".
Dans ce cas, le nom de Xavier Bertrand fait surface.
Avec un mandat court, encore une fois ?
Nul doute que le Rassemblement national le censurera.
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