01/09 ▒ POLITIQUE ▒ L'énergie du désespoir n'y changera rien...
À quelques jours d'un vote de confiance qui va inévitablement précipiter sa chute, François Bayrou multiplie les interventions et les messages d'optimisme.
"Je suis absolument persuadé que ça peut bouger" a martelé le Premier ministre, hier.
De l'auto-persuasion ?
Sans doute.
Car il a beau multiplier les efforts et dramatiser les enjeux, les uns et les autres restent sur leur position.
De ce fait, les consultations, qui débutent ce lundi avec les différents partis politiques, ne changeront rien à son sort.
Convaincus de ce fait, Écologistes et Insoumis ont décliner l'invitation.
"Échanger avec quelqu'un qui ne sera plus Premier ministre quelques jours plus tard, en termes d'efficacité énergétique, ce n'est pas utile" a déclaré Marine Tondelier, patronne des Écologistes.
Dans le reste de la gauche, les communistes et les socialistes ont prévu de se rendre à Matignon.
"Il s'agit simplement d'une politesse républicaine. Notre décision est irrévocable" a déclaré Olivier Faure, secrétaire du Parti socialiste.
"Nous sommes volontaires pour être les suivants".
Au Rassemblement national aussi, la messe est dite.
"Le Premier ministre ne fera pas changer d'avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l'Assemblée nationale" a prévenu Sébastien Chenu, vice-président du parti.
"Nous nous rendront à Matignon, mardi, avec Marine Le Pen, pour dire à François Bayrou que la politique qu'il conduit est mauvaise" ajoute Jordan Bardella, président du RN.
Autant dire que, lundi prochain, François Bayrou est son gouvernement tomberont.
En attendant, ce dernier devrait encore et encore défendre ses choix budgétaires et s'efforcer de convaincre les Français.
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