01/09 ▒ MÉDIAS ▒ Le nouveau site, à son tour dans le collimateur...

Son prédécesseur avait notamment servi à organiser des guet-apens homophobes ou à recruter les violeurs de Gisèle Pélicot.

"Bounty Chat", site créé en septembre 2024 après la fermeture de "Coco.gg", est sous la surveillance des autorités françaises. 

Sarah El Haïry, Haut-commissaire à l’Enfance, a saisi l’Arcom, "Autorité de régulation de l’audiovisuel et du numérique" fin août.

Elle a également effectué un signalement auprès de la plateforme, "Pharos", qui permet de signaler les contenus illicites en ligne, et a informé les ministères de la Justice et de l’Intérieur.

"Bounty Chat" fait référence aux célèbres barres chocolatées fourrées à la noix de coco.

Le lien est donc facile à faire avec "Coco.gg".

En outre, les symboles sont identiques.

"Coco était une plaque tournante de l’horreur. Les adolescents y étaient devenus de véritables proies, avec des pratiques comme du revenge porn. Certains se retrouvaient objets de chantage, pris au piège dans des réseaux de prostitution" explique Sarah El Haïry.

"Pas question de laisser ce type de forum renaître".

En fin de semaine dernière, le fondateur de "Bounty" a été destinataire d’un courrier de l’Arcom, qui lui demande des précisions sur la gestion du site et "la diffusion de contenus attentatoires aux mineurs, notamment pédocriminels, ainsi que des actes relevant de la sollicitation de mineurs en ligne".

Ce dernier a affirmé "vouloir collaborer à 100% avec la justice". 

Il précise que "la création de Bounty est une opportunité saisie après la fermeture de Coco.gg".

"Je m'en suis directement inspiré, mais à aucun moment nous ne voulions recréer un Coco avec ses dérives".

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