08/07 ▒ JUSTICE ▒ De sa cellule, il alimentait les soirées "chemsex"...

Mi-septembre, dix personnes seront jugées à Paris.

Elles sont soupçonnées d'avoir participé à un trafic de stupéfiants et, notamment, de 3-MMC.

La 3-MMC est une drogue de synthèse utilisée dans des soirées "chemsex".

Cette drogue était principalement revendue au sein de la communauté homosexuelle francilienne.

L'enquête a débuté en juillet 2023.

Elle est partie des agissements d'un revendeur présumé de "crack" dans le nord-est de Paris.

En le suivant, la police judiciaire de Paris pense avoir fortuitement cartographié un réseau spécialisé dans l'importation de produits stupéfaints depuis les Pays-Bas.

Dont la 3-MMC.

Cette drogue fait partie des "produits de synthèse" particulièrement prisés de la communauté homosexuelle.

Elle utilise lors de "soirées sexuelles à plusieurs", où tous types de substances psychoactives sont sniffées, ingérées, injectées, afin de démultiplier la vigueur sexuelle.

Parfois plusieurs jours de suite.

Dans ce dossier, c'est un homme de 35 ans, actuellement incarcéré, qui est soupçonné d'avoir mené le traffic.

Pour le fournir, des "mules" transféraient des Pays-Bas des doses de cette drogue.

Dans des échanges téléphoniques, le "patron" se vante de son "astuce d'aller sur les sites de pédés".

Il évoque "Scruff", site de rencontres homosexuelles.

Et il ne s'arrête pas là.

Il aurait égelement fait en sorte de fournir les discothèques fréquentées par les homosexuels.

Le tout fonctionnait grâce aux réseaux sociaux.

Au final, dix personnes, dont le "patron", ont reconnu une partie des faits.

Ils seront jugées par le tribunal correctionnel de Paris.

Cinq des trafiquants sont actuellement incarcérés. 

Les enquêteurs estiment que ce trafic a pu rapporter jusqu'à 4,5 millions d'euros.

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