27/05 ▒ ÉTATS-UNIS ▒ Son combat : prouver qu'ils ne sont pas des abrutis...

Eddie Williams est Australien.

Il vient d'entrer dans l'histoire lors de la compétition du "World's Stongest Man", soit 'L'Homme le plus fort du monde".

À Sacramento, en Californie, il a établi un nouveau record du monde dans l'une des épreuves les plus héroïques de ce sport : "La prise d'Hercule". 

Cela consiste à se tenir entre deux piliers colossaux montés sur des pivots et à les maintenir proches de la verticale aussi longtemps qu'il est humainement possible de le faire.

C'est en 1977 que ce concours a été organisé pour la première fois aux États-Unis. 

"Lancer de Titan", "Endurance d'Hercule", "Barre de Pierrafeu" et "Rochers d'Atlas" sont les noms des autres épreuves qui le composent.

Instituteur la semaine, Eddie Williams pèse 190 kilos.

Pendant son temps libre, il soulève de la fonte en vue de participer chaque année à ce concours.

Et il en est fier.

Toutefois, il regrette que "les gens pensent qu'on est une bande d'énervés qui aimons balancer des poids". 

Eddie Williams veut être un ambassadeur.

Il tient à montrer qu'on peut être un monstre de muscles tout en étant de bonne composition. 

De "gentils géants", c'est comme ça que ces sportifs se définissent.

Tous tentent de soigner leur image qui souffre souvent de stéréotypes. 

Il y a notamment Mitchell Hooper, Canadien de 29 ans.

Il est titulaire d'un diplôme en physiologie clinique de l'exercice.

Il possède plusieurs entreprises dans le domaine du sport.

Il regrette qu'on lui colle trop souvent "une étiquette d'idiots sans éducation". 

De son côté, Rob Kearney, Américain, s'est teint la barbe en arc-en-ciel pour la compétition.

De quoi assumer son homosexualité et soutenir son soutien à la cause LGBT.

Son objectif est de "faire comprendre aux gens que l'orientation sexuelle ne limite pas la force que l'on a en tant qu'être humain".

D'ailleurs, ces hommes les plus forts du monde s sont des compétiteurs remplis de bienveillance.

Ils s'encouragent les uns les autres, ils s'applaudissent. 

Ce soutien mutuel tend à combattre aussi les stéréotypes. 

"Quand vous voyez deux hommes se serrer l'un contre l'autre et se soutenir mutuellement, cela vous montre ce que c'est vraiment que d'être fort" conclut Rob Kearney.

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