17/03 ▒ SOCIÉTÉ ▒ "La personne doit toujours être protégée".
Changement de politique pour l’enseignement catholique après les révélations sur les violences dans des établissements comme Notre-Dame-de-Bétharram.
"Le temps où l’enseignement catholique, comme d’autres institutions, cherchait à défendre l’institution plutôt que la personne est révolu" a ainsi affirmé Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique.
"Plus jamais nous ne devons chercher à masquer des affaires pour protéger l’institution. La personne, parce que c’est vraiment au cœur de notre projet, doit toujours être protégée" a-t-il insisté.
Il a évoqué "le grand nombre de témoignages d’anciens élèves de l’enseignement catholique, qui révèle des actes de violence inqualifiables et des abus sexuels allant jusqu’au viol".
"Tout le monde a ces évènements en tête et je tiens à ce que ce message soit porté par tous" a lancé Philippe Delorme.
"On le doit aux victimes. On doit, pour ces victimes, avoir un langage clair, sans chercher à minimiser les choses, mais en avançant résolument pour que nos maisons soient toujours des maisons sûres aujourd’hui".
En outre, Philippe Delorme a rappelé que l’Enseignement catholique a mis en place des dispositifs de vigilance et de protection.
Notamment, à la suite du travail de la "Commission indépendante sur la pédocriminalité dans l’Église catholique".
"Il appartient aujourd’hui à chaque acteur de l’Enseignement catholique de vérifier que les dispositifs mis en place depuis plusieurs années, pour que chacune de nos écoles soient des lieux de bientraitance éducative, soient efficients" a-t-il dit à face aux représentants des organismes de gestion de l’Enseignement catholique.
"Je crois sincèrement que c’est le cas aujourd’hui. Même s’il peut y avoir ici ou là des difficultés qui existent encore".
Dans un courrier envoyé à l’ensemble des responsables éducatifs, les structures sont appelées à "la responsabilité concernant les violences sur mineurs".
"100% des Organismes de Gestion de l’Enseignement catholique doivent participer à la vigilance. Il faut garantir aux familles qu’on est suffisamment carrés et sérieux pour écarter tout individu dont nous serions responsables, y compris de manière conservatoire".
À la renrtrée 2024, l’Enseignement catholique comptait plus de deux millions d'élèves répartis dans plus de 7 000 établissements.
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