27/01 ▒ HISTOIRE ▒ "Un cri de désespoir et un avertissement".
Quatre-vingt ans, jour pour jour.
C’est dans l’après-midi du 27 janvier 1945 que les soldats de l’Armée rouge, poussant l’ennemi allemand vers l’ouest, ont découvert l’impensable.
En poussant les grilles du camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, ils ouvrent la porte de l’enfer.
Un enfer imaginé et mis en place par le régime nazi dans le but de sa "solution finale".
Un lieu de concentration et d’extermination où, entre 1940 et 1945, 1,5 million de personnes, principalement juives, a été assassiné méthodiquement.
Quatre-vingts ans plus tard, le mémorial d’Auschwitz accueille près de deux millions de visiteurs chaque année.
Et celà, dans une démarche de transmission plus que jamais nécessaire.
À la sinistre entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, se dresse l’inscription, "Arbeit macht frei", soit "Le travail rend libre".
Au bout des rails qui ont vu passer des milliers de wagons, se trouve la "Porte de la mort".
Il s'agit d'un des points d’accès au camp de concentration et d’extermination.
Derrière un panneau, où il est inscrit "Halte-Stop", et les barbelés, l’Allemagne nazie a créé ici le plus grand de ses six camps de concentration.
Parmi les multiples images profondément marquantes, quatre-vingts ans plus tard, on notera celles des immenses tas de chaussures.
Aujourd'hui, 850 personnes, dont 350 guides, travaillent au sein du Mémorial d'Auschwitz.
En 2024, ils ont accueilli 1,8 million de visiteurs venus du monde entier.
Dans l’un des multiples baraquements d’Auschwitz se trouvent les fours crématoires, où les cadavres des prisonniers étaient amenés.
Autres témoins de l’horreur, les uniformes de prisonniers.
À Auschwitz, les matricules des détenus étaient tatoués sur l'avant-bras.
Avec ses kilomètres de clôtures et de barbelés, le complexe d’Auschwitz-Birkenau et ses baraquements s’étendaient sur environ 200 hectares.
Le complexe d’Auschwitz-Birkenau, géré par les SS allemands, comprenait trois camps : Auschwitz, Birkenau et Monowitz.
C’est dans les "trains de la mort", à bord de wagons à bestiaux, que les juifs et de nombreuses autres populations victimes du IIIème Reich ont été acheminés dans les camps tels qu’Auschwitz.
Pour les personnes déportées, la fin du calvaire en train marquait en réalité leur entrée dans un enfer bien pire.
Un enfer imaginé à l’échelle industrielle par les nazis.
Encore aujourd'hui, on peut voir les restes d’une des chambres à gaz du camp.
Les nazis ont fait le maximum, durant la guerre, pour cacher ce massacre de masse perpétré au cœur de l’Europe.
Sur une plaque du camp, les visiteurs peuvent lire : "Que ce lieu soit à jamais, pour l’humanité, un cri de désespoir et un avertissement".
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