19/12 ▒ SOCIÉTÉ ▒ L'Éducation nationale confirme le harcèlement...
L’enquête de l’Éducation nationale sur le suicide de Lucas, adolescent vosgien de 13 ans, en 2023, conclut qu’il a bien été victime de harcèlement de la part d’autres élèves.
Cette enquête administrative avit été diligentée par le ministre de l'Éducation après que le suicide de cet adolescent ait causé un émoi national.
Si le rapport n’a pas été rendu public, l’enquête conclut à "des faits de harcèlement, aussi bien dans l’établissement scolaire que sur les réseaux sociaux".
Ceci dit, aucune dimension homophobe du harcèlement n'est évoquée.
"L'enquête a été versé à la justice, parce que la famille se pourvoit en cassation. Après, ça sera à la justice de faire son travail" explique le ministère.
Lucas, 13 ans, s’était suicidé le 7 janvier 2023, après avoir écrit un mot exprimant sa volonté de mettre fin à ses jours.
Ses proches avaient dénoncé des faits de harcèlement à base de moqueries et insultes à caractère homophobe.
Quatre adolescents de son collège, poursuivis pour "harcèlement ayant entraîné le suicide", ont été condamnés en première instance, sans que le lien entre le harcèlement et le suicide de Lucas ne soit retenu.
Ils ont ensuite été relaxés en appel.
Le parquet et la famille du garçon se sont pourvus en cassation.
Dans l'enquête, l’Ìducation nationale estime que "cela revient à la justice de définir si homophobie il y a eu".
"Tout dépend de qui est mis en cause, mais ça vient confirmer une situation qu’on connaissait et qui n’avait pas été reconnue en tant qu’infraction de harcèlement" a réagi l’avocate de la famille.
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