29/11 ▒ ÉTATS-UNIS ▒ Avant l'arrivée de Donald Trump, marche arrière sur la diversité...
L’effet Trump commence à se faire sentir très concrètement.
Attendu à la Maison Blanche en janvier prochain, le président élu a nommé un de ses soutiens comme directeur adjoint de son cabinet.
Stephen Miller s’est fait remarquer pour combattre activement les dispositifs visant à lutter contre la discrimination au travail.
Depuis longtemps, il s’attaque aux programmes de "diversité" dans les entreprises.
C'est dans ce contexte que "Walmart", géant américain des supermarchés, vient d'annoncer la fin de plusieurs programmes internes contre le racisme, l’homophobie et la transphobie.
En outre, l'entreprise n'utilisera plus l’acronyme, "D.E.I", soir "Diversity, Équality, Inclusion", dans sa communication.
Le programme de diversité, qui le liait à ses fournisseurs, va s'arrêter.
L'entreprise emploie 1,6 million de travailleurs aux États-Unis.
Sans surprise, cette nouvelle a immédiatement réjoui Robby Starbuck, figure de l'extrême-droite et fervent défenseur de Donald Trump.
Régulièrement, il se vante d’avoir fait plier "Ford" ou "Harley-Davidson" de la même façon.
"Le rétropédalage de Walmart est la plus grande victoire à ce jour pour notre mouvement visant à mettre fin au wokisme dans les entreprises américaines" a-t-il écrit sur X.
Avant l’élection de Donald Trump, il affirmait que les Américains en avaient marre de la "culture woke dans les entreprises".
Toutes ces décisions sont extrêmement préoccupantes, près d’un an et demi après la consécration de la fin de la discrimination positive dans les universités aux États-Unis par la Cour suprême.
C'est aussi un coup d'arrêt pour les programmes d’inclusion qui avaient progressé après la mort de George Floyd en 2020.
Ce virage s’inscrit dans le sillage de la campagne de Donald Trump et plus largement de l’offensive "anti-woke" des conservateurs américains.
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