14/11 ▒ SOCIÉTÉ ▒ Vingt-cinq ans après, c'est toujours un succès...
Pour vivre heureux, vivons pacsés ?
Demain, le Pacte civil de solidarité aura 25 ans.
À l’époque, l’arrivée de ce contrat était perçue comme une révolution pour les couples qui voulaient s’engager sans se marier et pour les couples homosexuels qui souhaitaient s’unir.
De sa création, en 1999, à 2010, le nombre de Pacs n’a cessé de croître.
22 271 en 2000.
205 550 en 2010.
Après une chute en 2011, le nombre est remonté progressivement jusqu’en 2020, année d’épidémie de Covid-19.
En 2022, un record est enregistré : 210 000 Pacs signés.
De quoi contredire ceux qui prédisaient une chute du nombre de Pacs après l'adoption du mariage homosexuel.
Et pour cause : la grande majorité des Pacs se fait entre personnes de sexes différents.
En 2022, 199 477 Pacs concernaient des couples hétérosexuels, contre 10 350 Pacs homosexuels.
D’année en année, on constate que l’écart entre les Pacs hétérosexuels et les Pacs homosexuels ne cesse de se creuser.
En 2000, les couples homosexuels représentaient 42% des Pacs.
Aujourd'hui, c'est moins de 5%.
Si le nombre de Pacs s’envole, celui des mariages fait grise mine.
En 1999, le nombre de mariages atteignait 293 544.
En 2020, 241 710 mariages ont été célébrés.
Le "succès" du Pacs s'explique par une officialisation généralement plus sobre que lors d'un mariage.
En outre, ce dernier est souvent perçu comme un engagement plus solennel et plus contraignant.
D'autre part, le succès grandissant du Pacs s’explique par les nombreux avantages économiques et administratifs qu’il offre : taux d’imposition avantageux, possibilité d’être couvert par l’assurance maladie de son partenaire, possibilité d’accéder à un droit temporaire au logement, exonération totale des droits de succession.
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