13/11 ▒ ROYAUME-UNI ▒ Face au nouveau scandale sexuel, il démissionne...
Nouveau scandale au sein de l'Église anglicane.
Justin Welby, chef spirituel de cette institution, a annoncé sa démission.
Elle fait suite à la publication d’un rapport accablant sur le traitement d’agressions physiques et sexuelles commises sur plus d’une centaine d’enfants et de jeunes hommes.
"J’espère que cette décision montre clairement à quel point l’Église d’Angleterre comprend la nécessité d’un changement et notre engagement profond à créer une Église plus sûre" a déclaré Justin Welby.
Ces agressions ont été commises par un avocat dans le cadre de ses activités avec l’Église d’Angleterre entre les années 70 et le milieu des années 2000.
Suite à ces révélations, plusieurs responsables religieux appelaient à la démission de l’archevêque de Canterbury.
Un coup dur pour cet homme de 68 ans bien connu des Britanniques.
C'est lui qui a officié lors de plusieurs événements royaux majeurs, dont les obsèques de la reine Elizabeth II et le couronnement du roi Charles III.
Si les plus hautes autorités de l'Église anglicane ont été officiellement informé de ces faits en 2013, des responsables du culte en avaient eu connaissance dès le début des années 80.
"Ils les ont tus dans le cadre d’une campagne de dissimulation" conclut une enquête commanditée par l’Église.
"John Smyth est sans doute l’agresseur en série le plus prolifique associé à l’Église d’Angleterre" affirme ce rapport.
Ensuite, il détaille les souffrances physiques, sexuelles et psychologiques qu’il infligeait à ses victimes.
Le rapport conclut que "Justin Welby aurait pu et dû signaler à la police les violences commises par l’avocat à partir de 2013, lorsqu’il est devenu primat de l’Église d’Angleterre".
John Smyth est mort en 2018, sans jamais avoir été jugé.
De son côté, Justin Welby a toujours assuré qu’il n’avait "aucun soupçon avant 2013".
Une nouvelle fois, cette affaire écorne encore un peu plus l’institution religieuse anglicane.
Il y a quatre ans, un précédent rapport estimait qu'elle avait "laissé perdurer une culture permettant aux auteurs de violences sexuelles sur mineurs de se cacher et d’échapper à la justice".
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