24/10 ▒ SANTÉ ▒

La semaine dernière, l’association, "Élus Locaux Contre le Sida", a réuni élus, militants et professionnels de santé à l’Hôtel-de-Ville de Paris.

Le but : alerter sur la montée du chemsex, pratique qui combine consommation de drogues et relations sexuelles. 

Les substances les plus couramment impliquées sont la méthamphétamine, le GHB et la méphédrone.

Ce phénomène, en pleine expansion, touche particulièrement le milieu homosexuel.

Avec des conséquences sanitaires lourdes : transmission accrue d’Infections Sexuellement Transmissibles, overdoses, troubles psychologiques et désinsertion sociale.

Malgré un rapport alarmant publié en 2022, aucune mesure nationale concrète n’a été prise.

Face à cette inaction, les participants appellent le gouvernement à agir et proposent plusieurs mesures urgentes :

-Évaluer précisément l’ampleur du chemsex pour mieux cibler les actions de prévention.

-Former les professionnels de santé et les acteurs de terrain pour une prise en charge efficace.

-Intégrer la prévention du chemsex dans les dispositifs existants, notamment ceux liés à la santé sexuelle.

-Renforcer les structures de terrain pour garantir un accès aux soins et à l’accompagnement.

-Développer des initiatives locales basées sur des projets inspirants comme à Paris.

-Sensibiliser dans les lieux publics et les établissements scolaires pour prévenir les comportements à risque.

-Collaborer avec les plateformes de rencontres pour informer et orienter les utilisateurs.

Les signataires appellent le gouvernement à agir de toute urgence pour enrayer un phénomène aux conséquences lourdes sur la santé et la société.

Ils ajoutent que "les personnes concernées sont souvent prises au piège d’une spirale dangereuse et ne sont pas responsables de leur situation. Elles ont besoin d’un soutien respectueux et sans jugement".

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