22/10 ▒ POLICE ▒ Le député arrêté en possession de "drogue du sexe"...

 

C'est une affaire qui montre, une fois de plus, que le problème de la drogue touche tous les milieux. 

Jeudi dernier, Andy Kerbrat, député LFI, a été interpellé à Paris, alors qu’il achetait des stupéfiants.

L’élu de Loire-Atlantique a reconnu les faits.

Sur X, il indique qu’il "assume entièrement ma responsabilité et je me mets à la disposition de la justice".

La transaction a eu lieu dans le XVIIIème arrondissement sur le quai d'une station de métro.

Les policiers sont intervenus et le député n’a opposé aucune résistance. 

Il a donc été amené au commissariat.

Il n’a pas été placé en garde à vue, après avis hiérarchique, et a été entendu en audition libre le lendemain.

Andy Kerbrat sera poursuivi pour "usage de stupéfiants" et convoqué pour "notification d’une ordonnance pénale".

Une procédure permettant de juger les "petites affaires" rapidement. 

Selon la justice, Andy Kerbrat achetait 1,35 gramme de 3-MMC. 

D’abord consommée dans le cadre de soirées de chemsex, principalement au sein de la communauté homosexuelle, la 3-MMC est une drogue de synthèse addictive et dangereuse, qui se diffuse désormais plus largement dans la société.

Sur X, Andy Kerbrat explique qu’il fait "face à des problèmes personnels et des fragilités psychologiques".

Il annonce qu’il va suivre "un protocole de soins" en estimant que "l’addiction est un problème de santé publique et doit être traité comme tel".

En revanche, il dit regretter que l’affaire ait été révélée par "Valeurs Actuelles" avant même qu’il ait pu en faire part à ses proches et à sa famille politique. 

"Cette affaire interroge une nouvelle fois sur la porosité entre des sources policières et les médias d’extrême droite" conclut-il.