28/08 ▒ FOOTBALL ▒ Une autosatisfaction décriée par ses opposants...

À la sortie d’un été agité, qui a vu le feuilleton des droits télévisuels de la Ligue 1 et de la Ligue 2 s’étirer, Vincent Labrune repart au front. 

Sur le terrain électoral, cette fois-ci. 

Le 10 septembre prochain, le président sortant de la "Ligue de Football Professionnel" va briguer un second mandat. 

Aujourd'hui, dans un entretien accordé à "L’Équipe", il défend son bilan.

Notamment, en matière de droits TV. 

"Personne n’aurait pu faire mieux étant donné que tous les droits sportifs baissent en Europe".

Et Vincent Labrune de remuer le passé.

"Le football français aurait pu mourir il y a trois ans. Il a été le seul grand championnat à arrêter sa saison en mars 2020, durant l’épidémie de Covid-19. La pandémie, conjuguée au fiasco Mediapro, a plombé mon début de mandat".

Si les plus vives critiques se concentrent sur les droits TV, Vincent Labrune adopte une vision globale pour défendre un bilan décrié.

"Personne n’aurait pu pousser le marché jusqu’aux limites, comme nous l’avons fait avec la venue de beIN Sports, qui s’est faite, notamment, en raison des relations de confiance fortes entre ses dirigeants et ceux de la LFP. Ceux qui prétendent qu’ils auraient pu faire mieux sont, soit des affabulateurs, soit des diseurs de bonne aventure".

Au-delà des droits TV, Vincent Labrune agite la réforme de la Ligue 1 et Ligue 2 à 18 clubs comme l’étendard de sa réussite.

"Il y a aussi l’amélioration de la sécurité dans nos stades, qui porte ses fruits avec des incidents en baisse. On a une Ligue modèle en Europe dans la lutte contre le racisme et l’homophobie. Cette année, pour la première fois, on a quatre places en Ligue des champions".

Toute une série d'arguments qui a du mal à passer chez ses opposants.

Ils rappellent que Fabio Grosso, ex-coach de l’Olympique Lyonnais a été violemment agressé, que certains joueurs ont refusé de s’associer avec la lutte contre l’homophobie ou encore que la présence massive de clubs français en Coupe d’Europe n'est due qu'à une réforme de l’UEFA.