31/05 ▒ ISRAËL ▒ Une Gay Pride, malgré tout...

Hier, les arcs-en-ciel et les rubans jaunes se sont mêlés lors de la "Marche des Fiertés" de Jérusalem.

Les participants entendaient défendre les droits LGBT et réclamer la libération des otages détenus à Gaza.

Le tout dans une ambiance moins festive que d'habitude.

En tête de la marche, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, on pouvait voir des proches des otages, ainsi que Frédéric Journès, ambassadeur de France en Israël.

Tous portaient une banderole sur laquelle était écrit "Born to be free", soir "Né pour être libre".

Le tout accompagné de drapeaux arc-en-ciel et de rubans jaunes, symboles du soutien aux familles d'otages.

"C'est plus triste que d'habitude" confie Shlomo, étudiant de 23 ans.

"Ça ne ressemble pas à une fête. Il n'y a pas de musique, il y a des pancartes pour les otages partout et les gens sont généralement plus déprimés".

Omniprésent à Jérusalem depuis bientôt huit mois, le thème de la guerre s'est invité jusque dans les slogans pour les droits LGBT.

Une banderole prône "Paix, Égalité, Liberté".

Des T-shirts arc-en-ciel sont frappés du mot, "MAINTENANT", évoquant la libération des otages.

"Nous voulons être égaux sans être morts !" ont scandé les participants.

Ils faisaient référence à un amendement, adopté en novembre 2023, autorisant les conjoints des soldats tués au combat à recevoir une allocation de veuvage.

Ce qui était impossible pour les partenaires LGBT, qui ne peuvent pas se marier en Israël.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages pendant l'attaque, 121 sont toujours retenues à Gaza.

37 sont mortes, selon l'armée.

La riposte israélienne a fait 36 171 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

De nombreux participants étaient vêtus de noir et brandissaient des banderoles clamant "Pas de fierté dans la guerre" et "Il y a des gays à Gaza".

"Nous sommes également ici pour exiger un accord d'échange de tous les otages dans le cadre d'un cessez-le-feu global immédiat" lance un jeuen homme.

"Les Palestiniens, détenus dans les prisons israéliennes, devraient également être libérés".

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