19/04 ▒ PARIS ▒ Face à la polémique, retrait des affiches...

"La transphobie est un délit. La haine de l’autre n’a pas sa place dans notre ville".

Premier adjoint à la Mairie de Paris, Emmanuel Grégoire a vu rouge face aux panneaux publicitaires affichant "Transmania", ouvrage qui est présenté comme "une enquête sur les dérives de l’identité transgenre, qui s’infiltre dans toutes les sphères de la société".

Dénonçant "le discours de haine" propagé par Dora Moutot et Marguerite Stern, à l'origine de ce livre, Emmanuel Grégoire a demandé à Jean-Charles Decaux, patron du groupe publicitaire, de  retirer ces affiches.

Ce dernier n'a pas traîné et les publicités ont été rapidement retirées. 

Idem à Lyon, dans le Rhône, où l’opérateur avait été interpellé par Grégory Doucet, maire de la ville.

"Le visuel est contraire à notre charte de la déontologie de la communication extérieure" a indiqué Jean-Claude Decaux, en présentant ses "excuses aux personnes que ces affiches ont pu heurter".

Dénonçant "un acte de censure basé sur des suppositions plutôt que sur une analyse du contenu, ainsi qu’un obscurantisme qui cherche à museler toute pensée critique", Dora Moutot a assuré que son livre n’était "pas transphobe".

"Magnus", maison d'édition qui publie ce livre, a également évoqué "une censure".

En outre, elle déplore que l'entreprise, "JCDecaux", ait retiré les affiches "sans même prévenir ses propres clients".