29/03 ▒ PARIS ▒ Manifestation de soutien à l'homosexuel agressé...

"Une agression épouvantable".

Hier soir, 200 personnes environ se sont rassemblées en soutien à Amos, victime d’une agression homophobe, le 15 mars, dans un bar du Xème arrondissement.

Le but était aussi de "dénoncer le silence du gouvernement".

"La haine contre les personnes LGBT n’a pas sa place dans notre République" a déclaré la Dilcrah, "Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT".

Amos était présent au rassemblement organisé à l’appel de "SOS homophobie".

Certains élus étaient également sur place.

"Personne ne doit être inquiété pour son orientation sexuelle. J’espère que ses agresseurs seront traduits en justice" a souligné Alexandra Cordebard, maire PS du Xème arrondissement.

Le 15 mars dernier, Amos se trouvait dans un bar.

Il était en train d’évoquer sa relation avec son compagnon, quand un homme lui a jeté un verre au visage, puis une bouteille en proférant des insultes homophobes.

Il l’a poursuivi dans la rue, a été rejoint par d’autres agresseurs qui l’ont mis à terre et déshabillé.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences en réunion en raison de l’orientation sexuelle avec arme ayant entraîné une incapacité de travail de moins de huit jours".

"Cette agression intolérable s’est déroulée dans une indifférence quasi généralisée" a dénoncé Joël Deumier, responsable de "SOS homophobie".

"La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a réagi beaucoup trop tardivement sur le réseau social X. L’absence de réaction politique ajoute de l’indifférence à la violence. C’est un silence coupable".

Joël Deumier demande que "le gouvernement réagisse systématiquement contre les agressions homophobes et transphobes".

"Dix ans après le mariage pour tous, on se sent de moins en moins en sécurité" ajoute James Leperlier, président de "Inter-LGBT".