28/09 ➥ FOOTBALL ➥ Les chants homophobes dans les mains de la justice...

"Le fait que presque les deux tiers des spectateurs se soient mis à chanter est ce qui est intolérable".

Mardi, Olivier Klein est revenu sur les chants homophobes entendus, dimanche soir, durant la rencontre entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille.

Ceui qui en charge la lutte contre toutes formes de racisme et de haine envers les homosexuels a indiqué avoir porté ces faits à la connaissance de la justice.

"En étroite concertation avec Amélie Oudéa-Castéra, ministre chargée des Sports, ainsi qu’avec Bérangère Couillard, ministre de l’Égalité des sexes, j’ai recommandé, en me basant sur l’article 40 du Code pénal, d’examiner la situation survenue au cours du match".

Cet article 40 offre la possibilité à tout officier le loisir de solliciter l’attention du procureur de la République, lorsqu’une infraction ou délit est commis. 

Il fournit alors au juge toutes les informations, ainsi que les actes nécessaires à l’enquête.

Ainsi, Olivier Klein espère déterminer l’origine de ces chants inappropriés.

"Aucune forme d’insulte ne saurait être minimisée. Ces actes étaient purement homophobes. Aux instigateurs de ces chants, nous imposerons une discipline tout en étant pédagogique".

Selon lui, "ces chants sont impardonnables. Ils ont duré de nombreuses minutes et dépassent le cadre de simples chants de supporters. L’arbitre aurait dû arrêter le match. Il en avait le pouvoir. Il pouvait demander aux speakers de mettre fin à ces chants".

De son côté, le PSG a exprimé sa désapprobation.

"Le club va bientôt convoquer tous ses partenaires pour traiter de cette question très cruciale".

"Je suis satisfait de la réaction de condamnation du club, mais il est clair que nous ne devons plus tolérer ce genre de comportements dans nos stades. Qu’il s’agisse de discours homophobes ou racistes. Il est grand temps de mettre un terme à ces pratiques pour éviter qu’elles ne se reproduisent à l’avenir" conclut Olivier Klein.