31/08 ➥ EUROPE ➥ Un couple homosexuel régnant ! C'est possible ?

Dans "My Dear f***king prince", fiction qui cartonne sur "Amazon Prime Vidéo", un prince britannique vit une folle histoire d’amour avec le fils de la présidente des États-Unis.

Pour cela, il décide de se passer outre les codes traditionnels de la royauté.

Dans la réalité, les familles royales européennes seraient-elles prêtes à accepter cet amour homosexuel ?

Imaginez un instant Harry amoureux du fils de Joe Biden !

Pure fiction, bien sûr !

Une idylle secrète, puis dévoilée au monde entier par un journaliste peu scrupuleux.

Encore aujourd'hui, les familles royales n’ont pas la réputation d’être particulièrement progressistes. 

Difficile d’être à la pointe de la modernité, quand on se doit d’être les gardiens du passé. 

Malgré tout, les monarchies s’adaptent petit à petit.

Il faut dire que, pour elles, c’est une question de survie. 

Ces dernières années, les têtes couronnées ont pris, rarement mais quand même, la parole sur les sujets LGBT.

Avec toujours la même question.

À quand un souverain homosexuel ?

L’Histoire en a déjà connus. 

De nombreux même. 

Mais, jamais assumés. 

Richard Cœur de Lion préférait partager son lit avec de preux chevaliers. 

Soliman le Magnifique était très épris de son ami d’enfance.

Louis II de Bavière collectionnait les amants.

Des décennies plus tard, les princes homosexuels se font rares.

À part Franz, duc de Bavière, premier chef d’une maison royale à avoir fait son coming-out. 

Ceci dit, ce lointain descendant de Sissi a attendu ses 88 ans pour officialiser sa relation avec un homme.

Du côté de l’Angleterre, Lord Ivar Mountbatten, cousin du prince Philip et d’Élizabeth II, a marqué les esprits en épousant un homme, en septembre 2018.

Plus récemment, Ellen Lascelles, cousine de Charles III, a annoncé qu’elle allait bientôt épouser sa compagne, Channtel McPherson.

Du progrès, donc.

Sauf que...

Ce ne sont pas des têtes couronnées de premier plan. 

Comment réagirait William, si l’un de ses trois enfants faisait son coming-out un jour ?

"Vous savez, j’y ai beaucoup réfléchi récemment, car quelques parents m’ont aussi posé la question. On n’y pense pas tant qu’on n’est pas parent. Je pense, évidemment, que cela ne me dérange pas. Je les soutiendrais pleinement s’ils étaient homosexuels" a-t-il déclaré en 2019, au cours d’une visite à une association LGBT.

"La seule chose qui m’inquiéterait, ce serait comment ce serait interprété et vu, compte tenu du rôle que mes enfants remplissent".

Aux Pays-Bas, le Premier ministre a clarifié la question.

"Le gouvernement estime que l’héritier du trône peut épouser une personne du même sexe et ne pas renoncer à son droit au trône. Le gouvernement ne considère donc pas qu’un héritier présomptif ou le monarque doit renoncer au trône s’il souhaite épouser un partenaire du même sexe".

En Belgique, le Premier ministre a estimé "qu’un prince et une princesse héritier et héritière ont les mêmes droits que tous les Belges à cet égard".

En Suède, on assure que la Constitution n’empêche pas un mariage homosexuel au sein de la famille royale.

Au Luxembourg, tous les mariages, y compris au sein de la famille régnante, sont soumis à la législation nationale.

Reste la question suivant le mariage.

Un enfant, adopté par un couple homoparental, aurait-il sa place dans l’ordre de succession ? 

Soyons lucide.

Il faudra certainement laisser passer plusieurs générations avant qu'une romance comme celle d'Alex et Henry, personnages de "My dear f***king prince", soit un peu plus qu’une fiction.

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