30|11 ➯ SANTÉ ➯ Une situation encourageante, mais la vaccination diminue...

Des bonnes nouvelles, mais la vigilance reste de mise.

"L’épidémie actuelle de variole du singe décroît de façon majeure, mais il reste difficile d’évaluer les risques de rebond ou de résurgence, en raison d'un grand nombre d’inconnues".

C'est l'avis publié par le Covars, "Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires".

À court terme, pour les plus exposés, notamment les homosexuelles ayant plusieurs partenaires, le scénario privilégié est que le virus continue de circuler "à bas bruit", mais évoluera vers l’élimination, si la prévention et la vaccination se maintiennent.

Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante, le Covars n’exclut pas "un rebond de l’épidémie".

132 750 vaccinations ont été pratiquées en France au 17 novembre 2022.

La population cible est estimée entre 100 000 et 300 000 personnes.

Après un pic, fin août, le rythme de vaccination a fortement décru pour se stabiliser autour de 3 000 par semaine.

À moyen et long terme, le Covars juge "peu probable l’élimination du monkeypox à l’échelle internationale".

Il envisage "un risque de reprises épidémiques, voire saisonnières, quand bien même l’épidémie serait contrôlée dans le pays".

Pour limiter ces risques et augmenter la résilience face à la maladie, le Covars recommande de "renforcer la prévention, la surveillance et la recherche sur la maladie".