30|09 ➫ POLITIQUE ➫ À la tête de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles...

Alors que La France insoumise et Europe-Écologie-Les Verts sont dans la tourmente, avec les affaires Quatennens et Bayou, Renaissance, parti présidentiel, a décidé de renouveler le fonctionnement de sa cellule interne de "protection contre les violences sexistes et sexuelles".

Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire, en sera la présidente.

Baptisée, "Prévention, Écoute, Action", cette cellule composée de dix membres organisera des campagnes de communication interne et sera également chargée de recueillir la parole des victimes.

"Cette parole pourra être transmise à la Commission des conflits du mouvement, en vue d’éventuelles sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion. Nous pourrons aussi transmettre à la justice et accompagner vers la plainte" explique Marlène Schiappa.

Et la ministre de préciser.

"Il ne s'agira, ni de couper des têtes arbitrairement, ni d'étouffer des affaires, mais d'apporter des réponses construites avec l'idée d'apprendre des erreurs des autres et des nôtres. Nous ne sommes pas un parti de justice expéditive, de procès staliniens. Nous n’allons pas singer la justice avec de faux procureurs, de faux juges et des petits marteaux. Ce sera une structure indépendante sérieuse".

Selon elle, "la cellule, existant au sein de la France insoumise et qui n'est pas intervenue dans le cas d'Adrien Quatennens, avait plutôt tendance à étouffer les affaires". 

Quant à celle d'Europe-Écologie-Les Verts, Marlène Schiappa la décrit comme "opaque". 

"Les cellules de ces partis sont des échecs et je le déplore".