29|09 ➯ POLITIQUE ➯ "Chiche !", "Quand vous voulez !", "Même pas peur !".

Comme on peut l'imaginer, l'opposition n'a pas tardé à réagir à la volonté d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, si nécessaire.

Ce qui pourrait être le cas dans l'éventualité du vote d'une motion de censure contre le gouvernement, à propos de l'épineuse question des retraites.

"Chiche !" a aussitôt tweeté Marine Le Pen, députée Rassemblement national.

Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, a lancé : "Quand vous voulez ! La NUPES est prête à vous défaire !".

"Si, au rythme de ses indiscrétions, lors des dîners élyséens, et de ses indigestions, le Président pense nous effrayer avec une menace de dissolution, il se trompe lourdement. Même pas peur !" a réagi Benjamin Lucas, député EELV.

C'est Olivier Dussopt, ministre du travail, qui a affirmé que "si toutes les oppositions se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement, le président de la République s'en remettrait aux Français et les Français trancheraient".

Hier soir, l'exécutif a confirmé sa volonté de faire adopter un projet de loi global "avant la fin de l'hiver".

La réforme entrerait en vigueur à l'été 2023. 

Sauf que, avec une majorité relative à l'Assemblée, la Première ministre pourrait être obligée de dégainer l'article 49.3 de la Constitution.

Ce qui pourrait entraîner le vote d'une motion de censure.

Reste à savoir qui la soutiendra.