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Ariane Ascaride, Roschdy Zem, Ludivine Sagnier. Les trois figurent parmi les nommés de la 35ème édition de la "Nuit des Molières", qui se déroulera, ce soir, aux Folies Bergère, à Paris.  La soirée, qui récompense des personnalités du monde du théâtre français, sera animée par Caroline Vigneaux et retransmise sur France 2. "Courgette", pièce mise en scène par Pamela Vassard, est nommée sept fois. "Le Cercle des poètes disparus", pièce inspirée du film, est nommée six fois. Pour le Molière de la "Meilleure comédienne du théâtre public", Vanessa Cailhol, Laetitia Casta, Marina Hands et Emmanuelle Bercot seront en compétition. Ludivine Sagnier est nommée dans la catégorie "Molière du seul/e en scène" pour l'adaptation de "Le consentement", livre de  Vanessa Springora. Roschdy Zem est en lice pour le Molière du "Meilleur comédien du théâtre public". Il est en compétition avec Laurent Lafitte, Micha Lescot et Charles

 

"Anti-patriarcat, anti-capitaliste, solidarité avec les trans du monde entier !". Collectifs militants, élus de gauche, syndicalistes, jeunes. Hier, plusieurs milliers de personnes ont manifesté, comme dans toute la France, pour dénoncer "l'offensive transphobe en cours". Le rassemblement s'est déroulé place de la République. Parmi les personnalités politiques, on pouvait voir Ian Brossat, Mélanie Vogel, Sandrine Rousseau, Alice Coffin ou encore Marie Cau, connue pour être la première femme transgenre élue à la tête d'une mairie. L'appel à la mobilisation a été lancé par 800 collectifs et personnalités, dont Annie Ernaux et Vanessa Springora. Sur les pancartes, on pouvait lire des propos soutenant les droits des mineurs transgenres ou  réclamant "des moyens dans la santé pour les transitions". Au milieu d'une foule principalement constituée de jeunes, un couple plus âgé est là dans un but bien précis. "On veut retrouver notre enfan

Hier, "Organisation de Solidarité Trans" et "Arène des Fiertés" ont rassemblé plus de cent personnes pour dire non à l’offensive anti-trans. Certains participants ont pris la parole pour raconter leurs histoires.  En ayant la même certitude : être né dans le mauvais corps.  À l’image de ce jeune homme qui témoigne du calvaire qu’était sa vie quand, coincé dans un corps féminin, personne ne voulait comprendre sa détresse.  Mélanie est la petite sœur de Clara, laquelle est née Hugo.  Elle témoigne. "Nous avons deux ans d’écart et j’ai toujours joué avec Hugo que je trouvais super créatif et patient. On passait des heures à jouer aux Barbies, à leur imaginer des tenues et des histoires rocambolesques. Il était toujours partant. J’étais aux anges". Un frère qui n’est pas fan de sport, qui refuse de jouer au football dans la cour de récréation, mais un frère qui sait écouter et qui préfère discuter avec les filles. "Je le trouvais assez différent des autre

À 31 ans, Martin Namias , connu sous son nom de drag-queen, "Miss Martini", portera la flamme olympique sur une des étapes du relais dans le sud de la France. "Pour mettre de la joie et défendre une société inclusive" lance-t-il. "C’est un honneur de pouvoir le faire et je pense que c’est important que le monde entier puisse voir, qu’en France, on peut être une drag-queen et porter la flamme olympique". Le grand jour sera, samedi, à Digne-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Soit trois jours après l’arrivée de la flamme en France. Kinésithérapeute de profession, Martin Namias a commencé à se produire en tant que "Miss Martini" en 2015. Il assure un show mensuel au "Cabaret de l’Étoile Bleue" à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. Habitué des tenues resplendissantes, samedi, il devra se contenter du sobre maillot blanc des porteurs de flamme. "Je compte tout de même accessoiriser tout ça avec une belle ceinture, de beaux ta

Dix ans après la victoire de Conchita Wurst , iconique drag-queen autrichienne, le Concours Eurovision de la chanson demeure une tribune pour les talents queer.  Cette semaine, la compétition connaîtra une première avec la participation de deux artistes non-binaires. C’est-à-dire qu'ils ne s’identifient, ni au genre masculin, ni au genre féminin. Demain, Bambie Thug, qui représente l’Irlande, sera en lice dans la première demi-finale. Jeudi, Nemo concourra pour la Suisse dans la seconde. "C’est cool de ne pas être seul" confiet-il. "Certains artistes non-binaires ont fait leur coming-out après avoir participé à l’Eurovision, je crois. Que l’on soit deux cette année montre qu’il est temps d’en parler. J’espère que cela incitera les gens à s’informer de ce qu’est la non-binarité et que cela créera des discussions. Peut-être que d’autres se diront Nemo et Bambie sont eux-mêmes sur scène. C’est aussi Ok pour moi d’être qui je suis". Ce n'est pas la première fois